THE
ORDER FORCES STRIKE BACK !
INTRODUCTION
A la fin d’ «
Anthem To The glory Of Great Octagon » le continent est en
proie au plus viles créatures démoniaques depuis
la victoire d‘Akromis dans la vallée de Kalugan.
Pourtant le premier morceau de futur opus d’Ufych-Sormeer
commencera sans aucune transition dans une autre version de cette
bataille.
En effet cette fois ci, dans
cette même vallée de Kalugan, le nouvel empire
Arkonien a fort à faire avec les forces de la loi !
De gigantesques galions flottant
dans les cieux grâce aux enchantements de puissants mages
font face aux armées du roi Noir. Mais quel tour a donc
joué le tisseur de destin pour qu’il y ait
à nouveau un espoir du coté de la coalition
Onero-Sog-Fronérienne ?
… un
déraillement temporel assurément !!
TRACK LIST
1)
The Order Forces Strike Back
2)
We Thought This Battle Lost
3)
And Oneria Falls…
4)
The Vendorian Rebellion
5)
Beyond The Seas Of Cinders
6)
Where All Things Equalize
7)
Odyssey Through The Purple Firmament
8)
The Wyvern Squadron Citadel
9)
Vale Of The Oracular Strife (The Great Battle Of Kalugan Part II )
I) THE ORDER FORCES STRIKE BACK
Ceci sera une espèce
de jingle ou de bande annonce de l’album quelque-chose de
musicalement explosif pour mettre en appétit
l’auditeur.
Ce morceau sera donc
très court mais très incisif !
II) WE THOUGHT THIS BATTLE LOST
Situation temporelle: La nouvelle
réalité. Une nouvelle version de la bataille de
Kalugan
L’auditeur est
plongé directement dans une bataille grandiose et magique
dans la désormais célèbre
vallée de Kalugan. Mais cet affrontement n’est pas
celui que nous connaissons tous où le dénouement
est d’une tragédie sans commune mesure, cette fois
ci Akromis est en bataille avec de toute nouvelle force venue
épauler la coalition : Les forces de l’ordre.
A leur tête Luern
Obervald champion incontesté de la loi et
général des bataillons blancs. Son armure
éblouissante par la finesse de ses ornements et
enrubannée de multiples couleurs éclatantes
repousse à elle seule toutes les créatures
maléfiques environnantes. Les bataillons de
l’ordre se déplacent dans la vallée
tels des murs d’argent inébranlables.
Rmq : L’organisation et
la hiérarchie de ces derniers est semblable au
système de hiérarchie féodale des XII
et XIII èm siècles en Europe :( Lances de
cavalerie, héraldiques aux couleurs vives, code
d’honneur strict, …etc…)
Là où le
fantastique dénote sérieusement c’est
au niveau du transport des fantassins au coeur de la bataille, en effet
celui ci est assuré par d’immenses navires aux
voilures dorées dirigés par des mages
élémentalistes. Ils sont debout sur les proues de
leur embarcation et scandent leur enchantement de bataille dans des
tourbillons multicolores d’effluve étherique.
A la fin du morceau Luern et
Akromis se ruent l’un sur l’autre fermement
décidés à en découdre, mais
… l’action se stoppe ici !
Le narrateur tient alors ce
discours :
"Je sais que grande est votre
incompréhension…. Ceci ne ressemble en rien aux
récits de la grande bataille de la vallée de
Kalugan dont vous avez eu sans doute écho. Laissez moi
plutôt vous expliquer comment le destin pris un tout autre
court lorsqu’il se pencha sur le sort d’un seul
homme… un vaurien… un voleur en fait ! le plus
fourbe de tous : Shun dit traîne-la-main".
FLASH BACK
III) AND ONERIA FALLS…
Situation temporelle:
l’ancienne réalité, juste
après la victoire d’Akromis.
Le morceau débutera
sur une courte narration expliquant qu’après le
meurtre de Dworkyn, Akromis brise Galehorn le cor des
tempêtes réduisant ainsi les chances de la
coalition au néant.
Les premières notes du
morceau symboliseront l’ouverture de l’une des
trois brèches dimensionnelles vomissantes de
démons. Oh !…. Quelle ironie tragique
puisqu’elle s’effectue au cœur
même de l’église supérieure
de la sainte Oneria et plus précisément juste
derrière l’archipape occupé par une
messe en l’honneur des combattants partis pour la
vallée de Kalugan. :
L’archipape :
« Puisse Dieu, guider nos justes lames droit au
cœur des impies et accepter l’ âme de nos
vertueux morts en sa gloire…mais soudain un bruit
étrange l’interrompt l’archipape (
s’adressant à son assistant à voix
basse) : hmm …vous me ferez penser à changer
cette maudite cloche Alfred, elle commence à
gémir toute seule sans raison !
"… Alfred ?!?
… Alfred, vous pourriez me répondre par le sang
du…. »
Son éminence se tut
soudainement lorsqu’il s’aperçu
qu’à la place de son dévoué
serviteur flottait une espèce de vortex rougeoyant et
vrombissant de la taille approximative d’une targe. La
dernière erreur du Saint homme fut de s’en
approcher car de son centre fut projeté avec la force
d’un boulet de canon deux petits démons
tournoyants qui traversèrent de part en part le ventre
adipeux de sa papauté distribuant ainsi aux
fidèles de l’église des
échantillons gratuits de sa boyasse.
Il s’en suit une
panique justifiée dans tout l’édifice
pendant laquelle les deux résurgences chaotiques revinrent
en sifflant leur joie vers le vortex. Une fois arrivées,
elles tirèrent toutes deux d’un
côté sur la brèche dimensionnelle de
façon à l’étirer au maximum
sur la largeur de l’église. Ce fut alors un flot
de démons hurlants qui jaillit de
l’abîme .
La suite du morceau sera
consacrée à la bataille au sein même
d’Oneria entre la milice de la ville et la horde
démoniaque d’où l’alternance
de riffs épiques et sombres qui le ponctueront. (cela
représentera à merveille les derniers soubresauts
de la Sainte cité face à l’envahisseur
infernal.
A la fin du morceau Oneria est
aux main des démons qui savourent comme il se doit leur
victoire : destructions, viols et tortures d’où le
riff final très « cannibal corpse »
En ce qui concerne les
dernières forces d’Oneria, elles battent en
retraite vers la forêt des soupirs profitant de son
étrange et permanente obscurité pour
s’y cacher et pleurer dignement leur défaite.
Rmq : Alfred est mort dans les
souffrances les plus atroces : il fut aspiré tout entier par
le vortex naissant lorsque celui-ci n’avait qu’un
diamètre très légèrement
supérieur à celui d’une orange.
IV) THE VENDORIAN REBELLION
Situation temporelle: ancienne
réalité, juste après la chute
d’Oneria
Ce morceau rendra hommage aux
efforts de tout le Sud du continent pour résister
à l’empire Arkonien et ses démons
innombrables. En effet tous les espoirs se tournent vers Vendor la
cité la plus apte à enrailler
l’inexorable progression du chaos. Cité au
passé lourd, elle fut la jumelle d’ Oneria et cela
lui valu le pire sous le règne du tyrannique Alfheim V.
Aujourd’hui elle est la seule du continent à ne
pas baisser les bras et une fois la nouvelle de la chute de la Sainte
cité annoncée elle a aussitôt
mobilisé toute son armée pour intervenir dans
l’espoir fou de reconquérir la plus ancienne des
cités du continent : la grande Oneria.
1) La bataille de la
forêt des soupirs
Aussitôt
après la nouvelle de la chute d’Oneria, Vendor
envoya une délégation de ses meilleurs guerriers
dirigés par Sir Léandre, le plus preux des
chevaliers de sa cour dans le but d’aider les
dernières forces Onrienne à fuir leurs
fortifications . Finalement ils ne purent qu’aider La reine
Ortance , la souveraine de la Sainte cité, à
gagner la forêt des soupirs dans l’espoir
d’y semer la cohorte de créatures
maléfiques lancée à leur poursuite.
Mais rapidement les humains furent encerclés par les
démons dans une clairière perdue au beau milieu
de la forêt la plus sombre du continent…
Alors qu’ils
pensèrent ne plus qu’avoir à faire
leurs prières. Le destin frappa et le chaos ambiant de ce
plan de réalité joua contre son propre camp : la
sublimation des phénomènes magiques et occultes
engendrée par le basculement dans le « tout chaos
» réveilla en la forêt
l’esprit de haine et de rancœur d’Ordana
qui sommeillait depuis longtemps en ces lieux. Les arbres devinrent
alors les mains vengeresses de la fille d’Ermes Pahris et le
vent entre les feuilles devint sa voix.
Racines et branches
écartelèrent les démons pendant que la
forêt entière semblait hurler sa rage par le biais
d’une bise violente. Ainsi Ordana prit sa revanche sur
l’empire Arkonien. Après cette incroyable
exécution , elle se matérialisa au milieu de la
clairière sur une vielle souche d’arbre
centenaire. Tous furent éblouis par sa beauté.
Elle leur promit de contrer toute incursion Arkonienne venue de
l’Ironique pour permettre l’élaboration
d’une rébellion au Sud-ouest du continent.
Effectivement, à partir de ce moment Vendor n’eut
plus qu’à s’occuper du front Est dans
une relative tranquillité. La cité jumelle
d’Oneria parvint ainsi à maintenir un statut quo
avec les forces démoniaques durant près de trois
années de lutte acharnée. ( On raconte
qu’Akromis exécuta plus d’une vingtaine
de messagers revenus à lui avec des nouvelles
insatisfaisantes de Vendor )
Mais pendant ces trois
années le reste du continent tomba sous les assauts
démoniaques:
En premier lieu, …
2) Le siège de
Sog-Fronera Nord ou la bataille du monstre de pierre
l’Empereur
aidé par les créatures issues de la Tragique
s’engagea dans un long sièges. Il dura 7 mois
à cause des forces elfiques qui se joignirent aux guerriers
Sog-froneriens et leur apportèrent vivres et artilleries par
la forêt pendant plusieurs mois. Mais se soutien ne fut plus
possible lorsqu’ Elorën fut attaquée par
les elfes noirs survivants du siège de Lordan
allié aux trolls venus des étendues
glacées du nord juste pour l’occasion. Alors ce
fut la débandade du coté Sog-fronerien :
lorsqu’ Akromis réussit à imposer son
autorité aux nouveaux arrivants de l’enfer ( et ce
fut la tâche la plus difficile de l’empereur dans
cette histoire ), il ordonna à ses vils sujets de souiller
de toutes les façons possibles la rivière qui
traverse la cité ( jet de cadavres, vomis acides,
déjections purulentes etc…). Un tiers des
citadins de Sog-Fronera fut décimé par un
terrible fléau épidémique. Ainsi,
malgré ses impressionnantes fortifications, la
cité fut considérablement affaiblie et elle finit
par céder lorsque Varaderaak, démoniste et
conseiller millitaire de l’Empereur conjura un immense golem
de pierre pour saccager le rempart ouest de la cité. Alors
Sog-Fronera Nord tomba rapidement…
…dans le même
temps :
3)Le siège de
Sog-Fronera Sud ou la bataille du Prince déchu
Ce siège fut moins
long mais la victoire de l’empire moins éclatante
aussi car cette bataille engendra la consécration
d’un rival potentiel à l’Empereur, un
démon machiavélique et charismatique se faisant
appeler le Prince Pourpre. Tout droit sorti de la Prévisible
au même titre que beaucoup d’autres
créatures, il s’imposa vite comme «
Dominant » puis il entraîna ceux qui lui furent
fidèles devant les portes de Genelonium. Le Prince
déchu promit à ses suivants moult
réjouissances à l’intérieur
de la cité, et il se trouva alors à la
tête d’une armée puissante et
déterminée en l’espace de quelques
mois. Les premiers assauts de cette grande armée
dépourvue d’organisation ne furent pas concluants.
En effet les démons aussi bestiaux qu’ils soient
ne purent rien contre les volées de flèches,
l’huile bouillante et les boules de feu
distribuées à tour de bras devant
l’enceinte de la cité. L’assaut
décisif ne fut donné qu’une fois les
portes de la ville ouvertes. Cette mission, le Prince Pourpre se la
réserva à un moment où les cieux
pourpres étaient suffisamment obscurs. Il parvint, de par
son extraordinaire agilité, à atteindre le sommet
des remparts de la ville, sautant de créneau en
créneau, ses cheveux longs et rouges flottant au vent. Il
exécuta bon nombre de gardes dans une discrétion
totale à l’aide de ses deux redoutables
rapières. Ses traits vaguement elfiques et sa grande
souplesse lui donnaient une apparence féline. Il parvint
ainsi jusqu'à la herse qu’il fit lever lui
même et du pont-levis qu’il abaissa sans aucune
aide, si ce n’est celle de ses deux lames
affûtées. Alors l’assaut fut
donné et les démons prirent la ville petit
à petit. On raconte que l’autorité de
la ville réussit à fuir par des souterrains et
que lorsque les démons s’engouffrèrent
à leur tour dans ces gigantesques galeries ils se
retrouvèrent bloqués par une lourde dalle de
bronze à déclenchement mécanique (de
technologie naine assurément). Les démons
piégés dans ces souterrains périrent
peu de temps après dans l’effondrement des
galeries provoqué par des explosifs
disséminés tout le long du tunnel (oui, explosifs
de manufacture naine, sans aucun doute possible…)
4) Réjouissance et
trahison :
Après leurs
sièges respectifs les armées d’Akromis
et du Prince Pourpre se réunirent dans les plaines arides au
nord de genelonium. Ils y fêtèrent leur victoires
comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant (
paraît-il que les cris de joie de certains démons
s’entendaient jusqu’aux demeures vendoriennes) .
Cependant, au cours de ces réjouissances, Akromis remarqua
bien l’influence qu’ avait sur une partie de ses
hommes ce nouveau venu qu’on nommait le Prince Pourpre et
cela ne lui plut guère. Il demanda alors à
Varaderaak de neutraliser ce rival potentiel et c’est ce que
ce dernier fit en lançant sur le prince un
sortilège terrible qui lui scella les pieds dans un gros
bloc de granit. Alors Akromis se railla de lui et il usa des pouvoirs
de domination de Val-Necurat pour l’asservir et avec lui ceux
qui s’étaient battus à ses
côtés à Genelonium. Etrangement son
entreprise ne fonctionna que sur les suivants du Prince à
défaut de lui même. Orgueilleux, le Prince Pourpre
jura qu’il verrait le jour de sa vengeance et il insulta
l’Empereur comme personne n’eut jamais
osé le faire. Akromis partageant le même trait de
caractère que son rival se révéla trop
fier pour exécuter de ses propres mains le Prince en
pareille position d’infériorité . Il le
condamna à mourir lentement en le laissant seul au milieu
des plaines arides avec pour seule compagnie les vautours qui
sillonnaient les cieux pourpres. L’armée agrandie
de l’empereur néo-Arkonien fit route vers
l’étape finale avant une victoire
définitive et totale : Vendor la cité rebelle
5)Deux années de
guerre aux portes de Vendor
L’armée
Arkonienne ne pouvait attaquer Vendor que par l’Ouest
étant donné l’hostilité de
la Forêt des soupirs à son égard.
C’est pourquoi la tâche fut très longue
pour l’Empereur, toutes les forces vendoriennes
étant groupées en un même point
géographiquement facile à défendre. De
plus Vendor s’était depuis longtemps
préparé à cet assaut en installant des
fortifications dotées de rangées de pieux et de
tours de guet garnies d’archers un peu partout. Trym Teremon
le célèbre mage
élémentaliste assisté des membres du
cercle éthérique de la cour Vendorienne avait
aussi enchanté le champ de bataille. Il avait
crée une brume très épaisse aux yeux
seuls des assaillants car toute l’armée
Vendorienne était équipée de heaumes
sur lesquels étaient inscrites les runes permettant de
s’en affranchir. Cornelio Astramo avait crée un
poison très virulent en quantité astronomique et
chaque guerrier de la rébellion en aspergeait ses lames et
flèches avant de partir à l’assaut.
L’armée d’Akromis fut donc totalement
dépassée par cette organisation et elle y laissa
un tiers de ses effectifs dans les premiers mois de siège
avant qu’elle décida de se retirer pour
élaborer une stratégie tout en attendant des
renforts. L’Empereur était fou de rage. Voyant son
conseiller Varaderaak impuissant face aux enchantements de Trym
Teremon, Akromis menaça de le faire écorcher vif
s’il ne trouvait pas une contre attaque efficace. Le
démoniste décida alors de conjurer un gigantesque
essaim de frelons à la piqûre mortelle et de les
envoyer sur les rebelles. Mais peu de chance pour lui, les insectes se
ruèrent sur les démons et les pertes dans les
rangs Arkoniens furent sévères. ( sur ce point,
il paraîtrait qu’une mystérieuse femme
à la beauté divine et aux cheveux d’or
survint peu avant le moment de l’attaque des frelons et
souffla dans une bien étrange flûte… ce
serait à ce moment que Varaderaak perdit le
contrôle de sa conjuration… mais tout cela
n’est peut être qu’une rumeur…
). Varaderaak fut écorché vif du visage
jusqu’au bras droit sous les ordres de l’Empereur.
Mais celui-ci survit à ses blessures à
l’aide de drogues et de sortilèges et
décida de se lancer dans l’invocation de
l’un des huit (NDLR : les huit ducs du chaos ). Pendant ce
temps Akromis attendit patiemment les nouveaux arrivants de
l’enfer pour grossir ses rangs. La première
année de siège s’acheva donc sur un
statut quo car la rébellion ne parvint pas malgré
deux tentatives à repousser l’empire.
Un jour de l’an III
Akromis décida de porter l’assaut
décisif, ses effectifs devaient être bien 5 fois
supérieurs à ceux des rebelles et les hommes sous
les ordres de sa longue lame noire avaient construit 4 gigantesques
trébuchets face aux portes de Vendor. Ainsi pendant que le
surnombre démoniaque remportait peu à peu sur les
rebelles malgré l’ enchantement de brume, les
machines de guerres Arkoniennes défonçaient peu
à peu les remparts de la ville. Puis un jour la chute de
Vendor fut scellée car Dron Obveld un haut commandant
rebelle cru voir un enfant pleurant perdu sur le champ de bataille. Il
s’y jeta héroïquement pour le sauver. Il
parvint moyennant une grave blessure a le ramener en
sûreté dans l’enceinte de la
cité. Malheureusement Dron ne venait que
d’introduire le cheval de Troyes de Varaderaak, le focus de
sa terrible invocation : l’avatar de l’un des huit.
Les rebelles n’associèrent même pas
l’arrivée de l’enfant et la terrible
peste bubonique qui se déclara peu après dans la
ville, elle décima les 2/3 des vendoriens sur à
peine trois mois. Akromis ne sut même pas que son ancien
conseiller était à l’origine de ce coup
du sort mais il en profita et décida d’entrer dans
la ville affaiblie pour tout y massacrer…
V)BEYOND THE SEA OF CINDERS
Situation
temporelle: l’ancienne
réalité, An III du calendrier Arkonien
Lieu
: le port de Vendor et la mer des cendres
Pour la rébellion
Vendorienne il n’y a désormais plus
qu’une alternative : la fuite ; mais la fuite vers
où ?… ceux qui eurent la chance, ce matin
là, d’embarquer sur l’une des deux
frégates royales, l’Aube écarlate et
l’Ecume d’argent ,ne purent même pas
répondre à cette interrogation . Le roi
Vendorien, Ilkaren II, sur les conseils de son capitaine et timonier
Sail Neelbath décida de mettre les voiles vers le Sud en
direction d’îles dont on ne faisait que
présumer l’existence. L’espoir
était donc maigre du côté de la
rébellion, mais malgré tout, ce jour
là, tout Vendor s’accordait à penser
qu’il valait mieux fuir par les mers la plus dangereuses du
globe plutôt que de périr de la main
d’un démon dans une rue de leur
cité…
Alors les archers du roi eurent
pour ordre de tirer sur les citoyens Vendoriens lorsque ceux-ci
essayaient de sauver leur peau en embarquant dans l’une des 2
embarcations. Seule la plus haute noblesse de la cité ainsi
que la reine Ortance suivie de sa cour et de quelques
personnalités comme Cornélio Astramo eurent le
privilège de monter a bord . Cependant un individu plus
habile que les autres réussit à embarquer
clandestinement au bord de l’Aube écarlate en
assommant ce qui lui semblait être un noble et en prenant ses
riches étoffes pour s’infiltrer . Cet homme se
nommait Shun et répondait au sobriquet de «
Traîne-la-main ». c’était un
voleur peu scrupuleux qui ne pensait jamais qu’à
son propre intérêt. Fourbe ,
machiavélique et lâche il ne comptait aucun ami
digne de ce nom mais ne s’en portait pas plus mal pour autant.
Les deux navires
larguèrent les amarres au moment même
où les remparts cédèrent sous le feu
des trébuchets de l’empire. Vendor
était alors perdu et avec lui tout le reste du continent
sombrerait sous l’emprise de l’Empereur Akromis.
A bord des frégates,
personne ne croyait réellement à
l’utilité de la fuite et leur moral
était déjà au plus bas (surtout pour
Ilkaren II qui s’aperçut avec grand
désespoir que son propre fils n’était
pas à bord et avait mystérieusement disparu au
moment d’embarquer) lorsqu’ils
s’aperçurent qu’Akromis avait eut le
temps d’envoyer une grande escadre de wyrms (
créature gigantesques et volantes au corps reptilien)
à leurs trousses.
Les arbalétriers des
deux frégates firent donc feu sur les créatures
ailées mais celles-ci répliquèrent en
crachant leur salive tellement corrosive qu’elle
détériora la quasi totalité de la
voilure de l’Ecume d’argent au point que celui ci
finit par se faire distancer par l’Aube écarlate.
Alors la plupart des wyrms s’en prirent à la plus
malchanceuse des deux frégates et les soldats de la
rébellion qui luttaient encore sur le pont finirent tous
déchiquetés entre leurs serres
acérées. Quelques wyrms étaient encore
aux trousses de l’Aube écarlate et
commencèrent là aussi à
s’attaquer aux grandes voiles de la frégate mais
Trym-Teremon mage élémentaliste du roi invoqua
les salamandres pour enflammer les ailes des créatures
volantes et les sylphes pour souffler dans les voiles de leur navire et
ainsi gagner de la distance. De plus tout
l’équipage s’activa au combat ( sauf
peut-être un, qui préféra la
tranquillité de la cale du navire à ce moment
précis…)De plus les arbalétriers
vendoriens redoublèrent d’efforts et
d’adresse et c’est ainsi que l’Aube
écarlate réussit à se
débarrasser de ses poursuivants.
Le capitaine Neelbath essaya
désespérément de convaincre le roi
mais celui ci ne voulut pas abandonner l’équipage
de l’Ecume d’argent qui comptait parmi lui son
frère ainsi que la reine Ortance ( il ne pu se
résoudre à oublier son frère en plus
de son propre fils) et il obligea l’Aube écarlate
à se diriger vers l’épave de
l’infortuné navire en dépit du courant
très dangereux qui semblait le conduire droit vers la Mer
des cendres… là où les flammes dansent
et chantent sur les flots.
L’Ecume
d’argent et son défunt équipage ne
furent jamais rejoints car les courants
s’accentuèrent brusquement et
attirèrent l’Aube écarlate au beau
milieu du brasier flottant…
VI) WHERE ALL THINGS EQUALIZE.
Situation temporelle:
l’ancienne réalité
Lieu : Lanetorn, une
cité d’un autre plan d’existence.
Tout
l’équipage de l’Aube écarlate
se réveilla au même instant à
l’endroit où ils s’étaient
cramponnés pour y vivre leur dernier instant. Le ciel au
dessus d’eux n’était plus rouge mais
d’un violet profond . aucun astre ne venait troubler ce
rideau d’une parfaite
homogénéité . l’Aube
écarlate flottait à une dizaine de
mètres d’un sol de dalles de marbre aux motifs
compliqués et symétriques. Autour du navire
suspendu dans les airs se tenait une cité d’une
beauté époustouflante entièrement
faite de cette même sorte de marbre qui compose le sol . Ces
architectures étaient à la fois fantasques et
logiques, à la fois folles et sages, à la fois
sinueuses et droites.
Tous ressentirent le
bien-être que diffuse le lieu . Ils furent accueillis par une
cour et son roi vêtu de très belles
étoffes. Ce dernier se présenta d’une
voix apaisante : il répondait au nom de Dolen et sa
cité se nommait Lanetorn, ce qui signifie dans leur langage
propre « là où toute chose
s’équilibre ». il ordonna à
ses hommes de fournir des chambres et des soins à ses
hôtes avant de répondre à toutes les
questions de l’équipage.
Shun toujours dans ses apparats
de noble fut emmené avec le roi et tous ses suivants dans
une grande salle d’ un palais somptueux, ils furent
soignés et purent se reposer . Cependant, Ilkaren II
n’arrivant pas à dormir remarqua soudain les
vêtements de son fils sur un individu dont il
n’avait pas de souvenir, alors il comprit... Sa rage explosa
Et il le menaça de son
épée sur la gorge : « Qui es tu
?!… où est mon fils…
réponds maudit ! »
Shun
réveillé de la sorte tenait bien entendu un
langage incohérent et s’il ne put avouer
qu’il avait assommé son fils et qu’il
l’avait laissé sur le port à Vendor il
fit comprendre bien plus au roi. Alors celui-ci, vert de rage, ordonna
à ses hommes de le fouetter jusqu'à la mort et
sur le champ. Les gardes s’exécutèrent
mais à la suite des cris et des clameurs
d’innocence, Dolen surgit dans la salle et interrompit la
torture. Ses yeux s’écarquillèrent
lorsqu’il vit un étrange signe tatoué
sur l’épaule de Shun : une sorte de balance
à l’équilibre.
Alors Dolen comprit
qu’il était celui dont on lui avait
annoncé la venue. Il calma le souverain vendorien et lui
expliqua : « Lanetorn et un havre
d’équilibre et de paix depuis des
millénaires. Cette cité est connue sous bien des
noms différents. Beaucoup la cherchent et peu la trouvent
mais une fois entré, personne n’a envie de la
quitter car elle est unique. Toutefois notre guide que nous
vénérons nous a prévenu
qu’un jour quelqu’un viendrait et repartirait pour
exporter la tranquillité et l’équilibre
qui règnent ici. Cet homme porterait la marque de la balance
cosmique et serait le sauveur de son monde… cet homme est
l’élu votre majesté » dit
Dolen d’une voix ferme et douce à la fois, en
montrant du doigt Traîne-la-main.
« Impossible !! ce
maraud, cet assassin… ce bandit !!! »
s’exclama IlKaren II.
«Oh là ! un
peu de respect avec le sauveur, votre majesté …
» lança Shun d’un air amusé
en ré-enfilant douloureusement sa chemise.
« Vous partirez
bientôt rejoindre votre plan… ou votre monde si
vous préférez » dit Dolen «
… mais avant il vous faut vous entretenir avec notre guide
il vous expliquera votre mission. Vous vous nommez? »
« Shun… Shun
Traîne-la-main » répondit
fièrement le voleur.
Les hommes de Dolen conduisirent
Shun dans un sanctuaire magnifique et richement
décoré où trônait une jeune
femme aux cheveux longs et blond à la beauté
incommensurable. Le voleur en eut des bouffés de chaleur
rien qu’a sa vision. Tout en elle semblait simple et naturel,
son charisme était aussi indéfinissable
qu’indéniable. Elle portait la marque de la
balance cosmique sur le front :
« Je suis Elian
Eldoreth, et je t’attendais Shun … »
Traîne-la-main
déglutit bruyament.
Elle lui expliqua qu’il
était le seul à pouvoir contrecarrer
l’Empereur Akromis et pour cela qu’ il lui faudrait
remonter le temps, revenir à l’époque
de la bataille de Kalugan pour sauver Dworkyn et obliger Akromis
à souffler dans le cor des tempêtes et ainsi
accomplir la prophétie des anciens . Le seul moyen
d’y parvenir serait pour l’élu de pauser
ses mains sur l’orbe de Koronoth qui repose en la toute
nouvelle forteresse volante de l’Empereur : La citadelle des
escadres wyrms. En effet Akromis sur les conseils d’un des
huit ducs de l’entropie, la garde
précautionneusement car conscient qu’il
s‘agit du dernier espoir de la loi face au chaos. Elian
Eldoreth expliqua aussi à tous qu’à
Lanetorn le temps s’écoule beaucoup plus lentement
que sur le plan d’où
l’équipage de l’Aube écarlate
vient :
« Si a peine quelques
heure semblent avoir passé depuis votre arrivée, onze années se sont déjà
écoulées depuis votre fuite de Vendor. Le temps
presse donc car bientôt votre monde va basculer
entièrement et définitivement dans le chaos
provoquant alors un trouble cosmique irréversible.
Heureusement l’Empereur Akromis perd du temps en ce moment
car il est en lutte avec d’autres rejetons de
l’enfer, vous le découvrirez à votre
retour sur le continent…."
Bon courage Shun … Vous
êtes notre seul espoir car seul l’élu
peut résister au terrible pouvoir de l’orbe de
Koronoth. » rajouta Elian Eldoreth
S : « Tout cela est
bien intéressant, ma beauté mais….
» Shun prit un sourire narquois « puisque je suis
l’élu j’exige qu’on me
rapporte l’orbe ici, alors peut être m’en
servirai- je pour vous faire plaisir, princesse …
»
« cesser de
blasphémer, jeune naïf, vous parlez à
l’avatar de la balance cosmique en personne »
lâcha Dolen d’un ton ferme
« la chose
n’est pas possible Shun tu es le seul à pouvoir ne
serait-ce que toucher l’orbe » précisa
Elian Eldoreth
« Alors allez au diable,
je préfère me reposer ici en tant
qu’élu suprême et laisser pourrir le
sale monde d’où je viens ! » hurla le
voleur en gesticulant.
Mais soudain Cornelio Astramo
surgit derrière Traîne-la-main et lui
enfonça subrepticement une toute petite aiguille dans la
nuque.
« Dougoudougouuuuuuu
…Voilà ! » dit le vieil alchimiste,
exubérant comme a son habitude, « Maintenant tu
devras me suivre jusqu'à l’orbe sinon je ne te
donnerai jamais l’antidote du poison lent que je viens de
t’inoculer petit malin ! Hi Hi Hiiii ! »
Shun hurla de rage…
VII) ODYSSEY THROUGH THE PURPLE
FIRMAMENT
Situation Temporelle:
l’ancienne réalité, An XVII du
calendrier Arkonien
Lieu : les cieux pourpres du
continent
Shun se réveilla en
position inconfortable les mains liées et les cheveux au
vent, le paysage défilant à une vitesse
hallucinante autour de lui. Puis il s’aperçut
qu’il se trouvait à une hauteur vertigineuse du
sol et qu’il était à dos de griffon (
grande créature au corps de lion dotée
d’une tête et des ailes d’un aigle ).
Cornelio Astramo était juste derrière lui , sa
barbe blanche toute ébouriffée, il ne cessait de
gesticuler et de lever ses maigres bras au ciel en hurlant des
adjectifs tels que « magnifique » «
formidable » et « grandiose ! » sans
parler de ses abominables syllabe « Dou » et
« Gou » qu’il déclinait de
toutes les manières possible et à tout instant.
Les deux hommes traversaient
à présent les cieux pourpres au dessus de la mer
des cendres. Ils avaient tous deux le souvenir de ce qui
s’était passé à Lanetorn
mais bizarrement cela s’apparentait presque plus à
un rêve dans leur esprit. Bientôt ils
gagnèrent les terres, en dessous d’eux les ruines
de Sog-Fronera Sud n’étaient plus mais
à la place des constructions étranges de pierres
noires recouvraient ce site, des arches bancales et
hérissées, des ponts tordus, des toits
très pointus érigés vers le ciel.
L’horrible population qui y vivait mélange
hétéroclite de démons,
d’hommes, de morts vivants semblait s’affairer
à une sorte de mobilisation guerrière. Puis ils
arrivèrent, quelque temps après, en vue des
Ecailles du dragon elles semblait avoir été le
siège d’ une longue guerre tant les cadavres
divers jonchaient le sol ainsi que des cratères immenses,
preuves de sortilèges, de combats dévastateurs.
Mais soudain, surgis de nul part,
trois gigantesques wyrms chargèrent sur eux. La
première se vit exploser le crâne par un coup de
bec féroce du griffon mais les deux suivantes
attaquèrent de concert et
déchiquetèrent l’aile droite de la
créature. Alors ce fut la chute, Shun se cramponna de toutes
ses forces au plumage de sa monture. Il vit à cet instant
précis toute sa vie de malfrat défiler
à ses yeux. Puis il remarqua au loin en direction du nord,
alors que le sol se rapprochait inexorablement, un gigantesque rocher
ou plutôt une montagne taillée en forme de ruche
géante, suspendue dans les airs grâce à
une véritable armada de wyrms. Ce rocher était
sculpté à certains endroits comme une
véritable forteresse. Notre voleur ainsi que son compagnon
alchimiste comprirent alors qu’ils se trouvaient face
à la Citadelle des Escadres wyrm, nouvelle
résidence fortifiée et mobile de
l’empereur Arkonien. Ce fut la dernière vision que
les deux hommes eurent avant de cogner la planète.
Lorsqu’ils reprirent
leurs esprits ils se trouvaient aux pieds d’un soldat humain
Arkonien qui sans dire mot les enchaîna à la queue
d’une longue file d’esclaves en direction de la
citadelle volante. Shun comprit vite en discutant avec un gros nain
joufflu du nom de Guilmo Poil-de-panse enchaîné
à ses côtés qu’il
était emmené pour travailler dans la citadelle
des escadres wyrms comme mineur jusqu’au dernier de ses jours.
Ce que Guilmo apprit
également a Shun. :
Durant toutes ces
années et depuis le départ des
frégates vendoriennes, le continent a connu de nombreux
conflits car le trône Arkonien fut disputé
férocement. Dès la victoire de
l’Empereur un complot se mit en place contre lui. A
l’origine de celui-ci deux personnages unis dans leur haine
pour Akromis : Varadaark l’écorché et
celui que l’on nomme le Prince Pourpre ( en quelque sorte
l’union d’une victime et de son ancien bourreau).
Oui, ce dernier n’a pas laissé sa peau dans les
plaines arides, et même s’il n’est pas
très loquace sur ce point, il a quand même
expliqué à Varadaark qu’une
étrange et ravissante femme à la chevelure blonde
est venue un jour embrasser le granit qui scellait ses pieds et
qu’il s’est effrité
instantanément. Puis elle disparut après avoir
glissé à l’oreille du Prince les mots
suivants : « Venge-toi. »
Alors, d’abord dans
l’ombre, puis ouvertement les deux hommes
s’opposèrent à l’Empereur,
Varadaark usant de son occulte savoir pour soustraire les nouveaux
démons arrivants sur le continent à
l’autorité d’Akromis et le Prince
Pourpre ralliant à grands coups de rapière les
plus fortes tête à sa cause. Au fil des
années ils créèrent à eux
deux une armée capable de renverser l’Empereur.
L’affrontement eut lieu, il y a 2 ans, non loin des collines
des Ecailles du dragon. Pendant que les deux grandes armées
démoniaques se massacraient, on raconte que le Prince
Pourpre se retrouva face à face avec Akromis,
l’empereur vieillissant maintenant doté
d’une longue barbe noire :
AKROMIS : «
j’aurais dû te couper en deux quand j’en
avais l’occasion vermine ! »
P.P : « oui, il y a
douze ans tu aurais pu le faire… maintenant il est beaucoup
trop tard ! »
A : « c’est ce
qu’on va voir avorton »
Val-Necurat fusa, mais elle fut
stoppée net par deux rapière aiguisées
comme des rasoirs.
P.P : « tu te fais vieux
désormais, je suis sûr que tu ne vaux plus rien
sans ta maudite lame… d’ailleurs ne sens-tu pas
tes articulations s’ankyloser avec l’âge
? »
Akromis ne parvint soudainement
plus à bouger sauf au prix qu’une douleur vive qui
le fit hurler.
P.P : « Ah Ah
!… je te présente Varaderaak, il t’aime
très fort lui aussi”
La silhouette affreuse et
décharnée du nécromant apparut et, aux
yeux de l’Empereur, tous les autres guerriers du champ de
bataille semblèrent disparaître a cet instant.
A : « Maudit sorcier !
arrête tout de suite cela ou je… »
V (d’une voix horrible
et écoeurante) : « Tu n’es plus en
mesure de faire quoique ce soit, Empereur de rien. »
A : « crève !
»
V : « tu
n’étais déjà rien sans moi
quand j’étais à tes
côtés. »
A : « sornettes ! je
suis le Messie, pauvre rat, tu n’es qu’un pion qui
m’a fait gagner un peu de temps à Sog-Fronera et
m’en a fait perdre beaucoup à Vendor ! »
V : « Je t’ai
donné Vendor imbécile ! »
A : « C’est
à ton Empereur que tu parles ainsi ! crois moi il y a
longtemps, un sorcier comme toi se croyait lui aussi important
à mes côtés et il l’a
regretté vivement lorsque sa tête à
quitté son corps »
V : «Ta main pourrait
bien quitter le tien… sa majesté Pourpre, je vous
en prie… »
Les deux rapières
glissèrent vivement sur la lame noire et
tranchèrent net la main paralysée de
l’Empereur. Val-Necurat chuta lourdement sur le sol dans un
grand fracas métallique étrangement semblable
à un râle de douleur.
A (voix beaucoup plus empreinte de
haine que de peur): « Tu… tu vas le payer
… je te le promets sorcier »
Varaderaak et le Prince Pourpre
rirent à gorge déployée.
PP : « et quand
comptes-tu te venger ? dans une autre vie peut-être ?!?!
»
A : « non…non
…maintenant en ce qui te concerne bouffon ! »
Val-Necurat fit violemment un tour
sur elle-même et faucha le Prince au niveau des pieds qui
s’effondra privé de ses membres
inférieurs une fois de plus.( cette fois ci
définitivement.) puis la lame maudite se dressa
verticalement et avança lentement en lévitation
vers le sorcier apeuré.
A : « regarde la bien
Varaderaak car il y a bien longtemps que nous ne faisons plus
qu’une elle et moi… »
V : « Impossible !
»
Un sifflement d’air et
les mains du sorcier tombèrent au sol. Le
maléfice jeté à l’Empereur
disparut. Akromis cracha au visage des deux mutilés avant de
se jeter dans la bataille comme une furie. Val-Necurat en main gauche
il remporta presque à lui seul la bataille des Ecailles du
dragon.
Depuis cette victoire Akromis
règna sans conteste et entreprit la création de
sa forteresse volante.
Guilmo précisa
à Shun qu’il existait encore un lieu non soumis
à l’Empereur car inconnu de lui mais le nain ne
voulut rien dévoiler à un personnage tel que
Traîne-la-main. Cornelio Astramo qui avait lui aussi tout
entendu du récit de Guilmo, comprit bien que si ce fameux
endroit venait à tomber ; le grand trouble cosmique se
produirait conformément à ce qu’avait
expliqué Elian Eldoreth.
VIII) THE WYVERN SQUADRONS CITADEL
Situation Temporelle: ancienne
réalité, An XVII du calendrier
néo-Arkonien.
Lieu : la file
d’esclaves enchaînés et
dirigée par un horrible démon trapu et
ailé à la démarche lourde et lente.
Rmq (assez stupide,mais bon !) :
ses petites ailes sont tellement musclées qu’elles
permettent au monstre de voler suffisamment haut pour atteindre la
citadelle même si pendant son vol une bonne cinquantaine
d’esclaves enchainés gémit de douleur
derrière lui .
Shun après le
récit de Guilmo eut soudainement une idée. Il se
mit a chanter à tue-tête une chanson niaise
d’une voix horriblement fausse. Un garde Arkonien survint
alors et lui flanqua un gros coup de pied dans le ventre « la
ferme raclure de caniveau ». Shun se cramponna alors
à sa jambe et l’implora d’une voix
ridicule. « ne me tué pas monsieur le garde, ne me
faite pas de mal …Bouhou …hou …
»
« lâche-moi,
vomi de troll » lui lança le garde « tu
n’en vaut vraiment pas la peine bouzeux » puis il
le repoussa violemment de sa botte avant de
s’éloigner sur sa monture.
Guilmo regarda Shun d’un
air perplexe :
G : « ça
t’arrive souvent des crises de folie dans ce genre ?
»
Shun sourit fièrement.
Entre ses dents Traine-la-main fit cliqueter le jeu de clefs du garde
en les montrant au nain
S : «
Désolé je vais devoir te laisser là le
nain ! le vent m’appelle ! »
G : « très
fort ! … Hé ! … délivre-moi
s’il te plait je serai discret, promis ! »
S : « bon…
d’accord, mais passe les clefs tout de suite après
à l’alchimiste à ta droite…
et à personne d’autre, bougre de nain ! je
t’ai à l’œil ! »
C .A : « que faites-vous
Shun ! nous sommes tout droit conduis où nous voulons aller
! »
S : « changement de
programme : je nous délivre, vous me donnez
l’antidote, on se taille avec le nain dans son pays magique,
et on y coule des jours heureux loin de cette citadelle à la
con ! »
C.A : « Ne faites pas
ça ! »
Shun après
s’être délivré passa les
clefs discrètement à Guilmo qui s’en
servit mais, maladroit et rustre, il cassa la clef dans la serrure en
la déverrouillant.
G : « Oups ! »
S : « Stupide
créature sans cervelle ! boule de pus ! gros nain de merde !
»
Shun tapa violemment à
trois reprises sur le haut du crâne de Guilmo. Seulement,
Cette attitude violente et spontannée du voleur attira
l’attention d’un garde qui réalisa
instantanément qu’ils avaient tous deux les mains
libres.
« Hé ! vous
deux là bas ! »
Aussitôt, Guilmo pris
la poudre d’escampette. Shun resta stupide face à
Cornelio pendant deux bonnes secondes puis il décida de
suivre le nain tout en lâchant une flopée
d’insultes des bas-fonds vendoriens.
Les deux compagnons de fortune
disparurent dans la broussaille des collines. Ils parvinrent a
échapper à leurs poursuivants au prix
d’une grande fatigue. Guilmo connaissait les environs et il
conduisit Shun jusqu'à un l’entrée
d’un tunnel dissimulée dans le flanc
d’une colline plus escarpée que les autres. Ils
s’y engagèrent et après un long
dédalle de galeries souterraines ils
débouchèrent dans la fameuse cité
secrète du peuple nain. Dés leur
arrivée ils décelèrent une agitation
évidente dans les rues. En effet, au milieu d’une
vaste place, Virik Ier , ancien souverain de Genelonium
était là, aux côtés de
Pépin-de-pomme, souverain actuel du peuple nain. Il y tenait
un discours devant une grande foule amassée autour
d’eux. Shun et guilmo s’y
mélèrent.
C’était
à propos d’un certain Poil-de-panse
capturé depuis peu par les Arkonien qui serait en
connaissance d’un lourd secret : l’emplacement de
l’entrée de leur cité nommée
Acteloon .Guilmo était aux anges de savoir que sa
disparition inquiétait autant les autorités de la
ville. Après quelques temps, il finit par
s’avancé devant Pépin-de-pomme une
petite flûte a la bouche. La foule fit en cœur un
« oh ! » de surprise. Le gros nain joua moyennant
une demi douzaine de fausses notes un petit air joyeux qu’il
travaillait depuis dèja plusieurs mois. « je suis
de retour » lâcha t’il finalement avec un
sourire aux lèvres.
« mais où
étais-tu donc passé bougre de Guilmo !
» dit Pépin-de-pomme se débouchant les
oreilles après cette épreuve auditive
difficile…
Alors Poil-de-panse lui raconta
tout et lui présenta Shun. Ce dernier durant tout le
récit ne fit que soupirer de désespoir a
l’évocation de tant de mauvais souvenir. Alors
Pépin-de-pomme lui demanda ce qu’il pouvait faire
pour lui en remerciement du sauvetage de Guilmo ( et dans une certaine
mesure de tout Acteloon étant donné que peu
croyaient en la capacité de Poil-de-panse à
endurer l’interrogatoire et les tortures arkoniennes ). Alors
Traine-la-main répondit simplement qu’il aurait
besoin d’aide pour aller délivrer un ami sans
lequel il ne pourrait continuer à vivre, un ami
capturé à la citadelle des escadres wyrms !
***
L’empereur, en plus de
recevoir des esclaves pour achever la construction de sa forteresse,
aimait aussi faire venir des provinces qui lui sont soumises des filles
et des musiciens pour son bon amusement.
Ce jour là, il
reçut parmi tant d’autres, une certaine Freyda des
îles lointaines accompagnée d’un trio
musical de petits-gens typés orientaux. Freyda dansa devant
Akromis sur un air rythmé quoique faux de temps à
autre (à cause semble t-il du plus gros des trois
troubadours qui arborait une toison impressionnante de poils drus au
niveau du ventre). Akromis se grattant la barbe de son unique main
n’arrivait pas vraiment à analyser ce qui lui
semblait bizarre chez cette danseuse. L’Empereur finit par
s’approcher de Freyda par curiosité mais en un
éclair il se retrouva avec une dague sous la gorge. La
danseuse hauta son voile et il apparu les visages maquillés
de Shun. Au même moment, les trois musiciens
laissèrent tombé leur instruments au profit
d’arbalètes (qu’ils avaient
dissimulées dans leur pantalon bouffant) et tinrent les
gardes impériaux en joug. Il soulevèrent
également leur espèces de turban et
dévoilèrent leur trois visages nains.
Traîne-la-main aurait
préféré ne pas avoir recourt a cette
tactique désespéré. Il aurait
souhaité s’éclipser
discrètement après la danse dans la forteresse a
la recherche de Cornelio mais il avait cru déceler en
l’œil d’Akromis la
compréhension de la supercherie. Désormais Shun
était en pleine improvisation. Akromis
s’interrogeait intérieurement : comment ce
faisait-il que Val-Necurat refusait obstinément de venir
goûter à la cervelle ce pauvre inconscient.
L’Empereur, en recherche intérieur de
réponse, pivota la tête vers le
côté gauche de son trône là
où il avait l’habitude de poser son arme
démoniaque. Ce qu’il y vit ne
l’éclaira pas d’avantage : Une femme
blonde et surnaturellement belle, vêtu d’un seul
voile blanc transparent, était là, sur son
trône et inspectait minutieusement Val-Necurat sourire aux
lèvres.
S : « Je ne suis pas
sans savoir que sa majesté séquestre quelque part
en sa demeure l’éminent alchimiste Cornelio
Astramo. Je veux repartir avec cet homme maintenant où
sinon… »
Shun resserra sa dague sur la
gorge de l’Empereur.
A : « pauvre fou ! tu ne
sais pas ce que je … »
Le voleur exerça une
pression beaucoup plus forte sur la carotide d’Akromis.
A :
«Hmm…Bon… gardes ! allez me chercher
cet homme pour notre stupide et naïf invité !
»
S : « Sage
decision…”
GARDE (visiblement très
gêné):” justement votre …
votre majesté nous voulions vous en toucher mot
car… il s’est
échappé… il…il à
fait fondre ses chaînes avec un liquide étrange
puis…puis il a disparu »
S ( A deux doigts de la crise
nerveuse): « parbleu ! il a encore choisi son moment ce
crétin de… »
Il ne put terminer sa phrase car
ses réflexes de voleur averti furent surpassés
par la vivacité démoniaque de
l’Empereur qui d’un geste brusque fit voler sa
dague.
S : «
aïe… »
Akromis saisit la gorge du voleur
dans le creux de son bras pour lui broyer les vertèbres mais
il en fut empêché par trois traits qui vinrent se
planter dans sa chaire.
GUILMO : « taillons-nous
Shun ! »
Ce conseil était bien
inutile : Shun avait déjà quitté la
salle du trône.
Guilmo fuit alors et
n’osa même pas se retourner lorsqu’ il
entendit le cris d’agonie d’un de ses compagnons
transpercé par la lance d’un garde
impérial. Il se nommait Plym Touffe-de-lune.
Akromis retira les
flèches de sa jambe tout en hurlant ses ordres aux gardes.
Il avait dans la main un bout de tissu de la robe que portait Shun. ce
bout d ‘étoffe en s’arrachant avait
dévoilé la marque de la balance cosmique sur
l’épaule de Traîne-la-main. Le plus
puissant des Huit l’avait prévenu sur ce point :
l’élu doit mourir avant d’arriver a
l’Orbe de Koronoth…
***
Durant ce temps, Cornelio Astramo
avait arpenté la citadelle mais sans succès
lorsqu’il tomba finalement sur une curieuse salle octogonale
faiblement éclairée. Les parois de cette
pièce était entièrement fait
d’adamantine, la pierre anti-magique qui prive tout sorcier
de ses pouvoir. Il y découvrit deux cadavres humains
enchaînés aux murs. Il cru mourir de peur
lorsqu’il entendit l’un d’eux cracher du
sang au sol. Alors, Après une rapide inspection il
s’aperçut que les deux charognes était
bien vivantes. Ces pauvres avait été tout deux
torturés et maintenus en vie pendant plusieurs centaines de
jours. L’une d’elle était
famélique et tenait beaucoup plus du squelette que de
l’homme ( il lui manquait aussi les pieds ).
L’autre avait été
écorché sur tout le corps et il diffusait
à présent une odeur infecte de
putréfaction (celui-ci était pourvu de moignons
à chacun de ses bras ) . Cornelio se souvint du
récit de Guilmo Poil-de-panse et réalisa
qu’il se trouvait face à Varaderaak
l’écorché et son acolyte le Prince
Pourpre. Akromis ne les avaient donc pas tué et savourait
lentement sa vengeance.
V :( voix très faible,
haletante et entrecoupée de soubresauts) : « qui
est tu ?…(hic)… seul l’Empereur
d’habitude nous fait la joie d’une visite.
»
C.A : « je suis un
ennemi de l’Empereur, cela nous rapproche n’est ce
pas ?… Hi Hi !… je recherche l’Orbe de
Koronoth sais tu où elle se trouve ? »
V : « c’est
donc cela que je sentais…(hic)… mes yeux ne
voient plus rien mais malgré toute la maudite roche dont
sont fait…(hic)… ces murs je sens la
présence de cette Orbe…(hic)… Bien
puissant sont les artefacts qui ont un pouvoir sur le temps. »
C.A : « si je te
délivre sorcier, Hmm…pourra tu me guider
jusqu'à elle ? »
V : « si tes vieux os
son prêts…(hic)… a supporter
l’immondice qui me sert de corps, alors
…(hic)… je suis prêt a nuire
à l’Empereur avec toi vieillard …
»
Malgré
l’ambiance morbide régnant dans la
pièce l’humour foireux du vielle alchimiste
gâteux revint au galop :
C.A : « Dougoudouuuuu
!… le prince pourpre a perdu sa langue dirait-on
?… »
V : « tu ne crois pas si
bien dire…(hic)… , Akromis est venu la lui manger
il y a…(hic)… deux jours… »
L’alchimiste se calma,
délivra le démoniste à
l’aide de son acide puissant qui ne le quitte jamais et
partit en sa nauséabonde compagnie dans le
dédalle de la forteresse.
***
Traîne-la-main de toute
sa vie n‘avait jamais couru aussi vite, Guilmo et Ben
Bile-de-Bouc (le troisième nain) le suivaient
péniblement affolés par les cliquetis
d’armures Arkonienne qui ne cessaient de se rapprocher
d’eux. Soudain au détour d’un couloir
deux gardes et un démon humanoïde cornu leur
bouchèrent le passage. Shun passa outre grâce a un
puissant coup de genou dans les partis sensibles d’un des
gardes. Guilmo , Inspiré par l’action du voleur
mais limité par sa taille se contenta d’y mettre
la tête. Quant au pauvre Ben, il fut attrapé par
le féroce démon qui le souleva du sol et lui
montra ses menaçantes canines. Bile-de-Bouc eut la peur de
sa vie mais il pensa soudainement à sa botte
secrète : Il ouvrit lui aussi grand la bouche et souffla
fort dans les nasaux du démon. La bête cornu fut
projetée au sol par la violence olfactive de cette
expérience.
Shun courait, courait encore,
mais où aller le mener cette voix si agréable qui
lui résonnait dans la tête ? :
LA DOUCE VOIX D’ELIAN
ELDORETH: « à gauche Shun… à
droite Shun …l’escalier … vite
Shun… Cornelio n’est pas loin il a
trouvé l’Orbe… » et lorsque
le voleur ralentissait un peu ou qu’il disait selon ses
termes que l’orbe il « s’en secouait
», Elian rajoutait « …tu sais Shun, une
fois les mains sur l’orbe nous serons tous les
d’eux …seuls, je veux dire… sur les
courbes du temps nous voyagerons…l’un contre
l’autre… ce sera bien Shun… ».
Suite à un long
escalier en colimaçon ils arrivèrent tout les
trois sur l’immense toit de la forteresse où un
spectacle sidérant les attendaient . Des centaines de wyrms
battaient des ailes à l’unissons dans les cieux
pourpres. Le grand Octogone les éclairait d’une
lumière blafarde. harnachés de solide
câbles, les réptiles volant transportaient leur
« ruche ». Le spectacle ne les intéressa
cependant qu’un cours moment car bientôt une bonne
douzaine de ces créatures piquèrent droit sur
eux. Il coururent alors en direction d’une grande tour, elle
semblait se dressait seul au milieu du vide
céléste.
Shun et Guilmo parvinrent
in-extremis a s’y abriter mais Bile-de-bouc glissa sur un
gros excrément de wyrm et chuta. Lorsqu’il voulut
se relever il fut happé par les serres puissantes
d’une wyrm qui l’emmena haut dans le ciel ou il
régala quatre de ces créatures dans un concert de
bruit écoeurant.
G :
« Ben !… non!”
***
C.A: “
Dougoudoudouuuuuuuu ! l’orbe et splendide dommage que je ne
puisse la toucher ! »
L’alchimiste
était enduit d’une substance puante plein la
barbe, il avait fait au sol la même rencontre que Ben. Il
avait aussi laissé choire Varaderaak contre un mur de la
pièce lorsqu’il aperçut la splendeur de
l’artefact de Koronoth. L’orbe ressemlait
à la miniaturisation d’un système
planétaire avec les ellipse des trajectoires de ses
planètes autour d’une boule de cristal
étincelante. Elle était comme recouverte
d’une fine pellicule de givre mais cette dernière
ne réduisait en rien l’éclat du
mystérieux matériau utilisé dans sa
conception. L’Orbe reposée sur une petite stalle
finement ciselée et ornementée au milieu
d’une salle parfaitement ronde et si haute de toit
qu’on ne pouvait l’apercevoir.
C.A. «
Réfléchissons… avec quelle instrument
pourrais-je prendre cette petite merveille… »
Soudain deux individus
déboulèrent dans la pièces.
« Ben !…non !
»
C.A : « Guilmo
!…Shun ! …dougougouuuuuuu !! … nous
sommes sauvé !»
Petit bond de joie ridicule de
l’alchimiste ses maigres bras blancs s’agitant vers
le ciel.
S : « Donne moi
l’antidote Cornelio ! … magne-toi ! »
C.A : «
…d’accord tu le mérite …
attends… Attends un peu …»
Le vieillards trifouillait
longuement dans les gigantesques poches de sa tunique.
C.A : «
…Saperlipopette !… il a du tomber dans la grosse
chiasse d’oiseau de t’a l’heure !
»
L’alchimiste retroussa
sa tunique, laissant apparaître deux frêles mollet
tout poilus et il parti comme une flèche a
l’extérieur de la tour.
C.A. : « Je reviens !
»
Guilmo pleurait,
prostré sur lui même non loin de Varaderaak qui
s’efforcer de reprendre une position plus digne contre le mur.
S : « maudite vieille
peau décrépie d’Cornelio ! »
Shun agacé, se dirigea vers l’orbe et
l’inspecta avec précaution. Il semblait parler a
quelqu’un d’invisible :
S : « non, je ne
toucherai pas ce bazar avant d’avoir prit
l’antidote… …Inutile de
discuter!… …non… …pas
avant… …Tais-toi sorcière
!… »
Lorsque soudain surgit dans la
pièce l’Empereur, Il tenait fermement de son bras
estropié l’alchimiste par la gorge et dans son
unique main il faisait jouer un petit flacon conique de verre. Guilmo
se paralysa de peur.
A : «
éloigne-toi tout de suit de cette Orbe voleur, et tu auras
se qui t’intéresse »
Shun fit la grimace .
S : « l’
antidote d’abord !”
A: “ ne discute pas
sinon je jette ce flacon à terre “
S : « fais cela et je
saute sur l’Orbe … sans sera fini de ta petite vie
de château… …pouf !, plus
rien… comme lorsque l’on se réveille
trop tôt d’un rêve plaisant avec
l’immense déception que procure la
réalité»
Akromis poussa un rugissement
sépulchrale qui résonna longtemps dans la tour.
C.A : « Bien
joué Shun ! dougou… »
CRAQUE ! l’Empereur
avait resserré sa prise sur le vieillard et d’un
mouvement sec il venait de lui briser la nuque. Le corps de Cornelio
Astramo s’effondra lourdement au sol .
S : « l
‘antidote ! dépêche toi démon
, je m’impatiente ! »
Akromis, se
déplaçait à présent
nerveusement autour du voleur, les yeux fixés sur la main de
Shun qui menaçait de s’abattre sur
l’Orbe a tout moment.
A : «
d’accord… tu gagnes mortel »
Mais au moment où
Akromis voulut lui jeter le flacon la main puissante de
l’Empereur, contre son gré, se resserra
inexorablement sur le récipient fragile.
S : « ne fait pas
ça ! »
A (semblant lutter de toutes ses
forces contre lui même): « qui m’oblige !
… sorcellerie ! »
Puis une voix fantasque,
déraillante et très familière aux
oreilles de l’Empereur résonna dans la
pièce :
« Empereur
…(hic)… de rien !!! »
A : « Varaderaak !!
»
L’empereur remarqua
seulement maintenant la silhouette décharnée du
démoniste écorché, debout, appuyer sur
le mur, épuisé par le sortilège
qu’il était entrain d’exercer contre lui.
A : « NOOON ! »
Sa main se referma puissamment et
le flacon se brisa.
V : « AH AH AH AH …de RIENNN !! …AH AH
AAAAAHHHH!!…. …ARRRGGGH ! (HIC) »
La charogne sans vie du
démoniste tomba au sol dans un bruit
d’écrasement de boyaux et d’os
écoeurant.
Le désir de se venger
était la seule raison pour lui de braver la mort, et se
désir était a présent assouvi car il
avait vu la main de Shun s’abattre sur l’Orbe de
Koronoth…
et la suite vous la
connaîtrez bientôt...
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