THE ORDER FORCES STRIKE BACK !

INTRODUCTION

A la fin d’ « Anthem To The glory Of Great Octagon » le continent est en proie au plus viles créatures démoniaques depuis la victoire d‘Akromis dans la vallée de Kalugan. Pourtant le premier morceau de futur opus d’Ufych-Sormeer commencera sans aucune transition dans une autre version de cette bataille.

En effet cette fois ci, dans cette même vallée de Kalugan, le nouvel empire Arkonien a fort à faire avec les forces de la loi !

De gigantesques galions flottant dans les cieux grâce aux enchantements de puissants mages font face aux armées du roi Noir. Mais quel tour a donc joué le tisseur de destin pour qu’il y ait à nouveau un espoir du coté de la coalition Onero-Sog-Fronérienne ?

… un déraillement temporel assurément !!

TRACK LIST

1) The Order Forces Strike Back

2) We Thought This Battle Lost

3) And Oneria Falls…

4) The Vendorian Rebellion

5) Beyond The Seas Of Cinders

6) Where All Things Equalize

7) Odyssey Through The Purple Firmament

8) The Wyvern Squadron Citadel

9) Vale Of The Oracular Strife (The Great Battle Of Kalugan Part II )


I) THE ORDER FORCES STRIKE BACK

    Ceci sera une espèce de jingle ou de bande annonce de l’album quelque-chose de musicalement explosif pour mettre en appétit l’auditeur.

Ce morceau sera donc très court mais très incisif !


II) WE THOUGHT THIS BATTLE LOST

Situation temporelle: La nouvelle réalité. Une nouvelle version de la bataille de Kalugan

    L’auditeur est plongé directement dans une bataille grandiose et magique dans la désormais célèbre vallée de Kalugan. Mais cet affrontement n’est pas celui que nous connaissons tous où le dénouement est d’une tragédie sans commune mesure, cette fois ci Akromis est en bataille avec de toute nouvelle force venue épauler la coalition : Les forces de l’ordre.

    A leur tête Luern Obervald champion incontesté de la loi et général des bataillons blancs. Son armure éblouissante par la finesse de ses ornements et enrubannée de multiples couleurs éclatantes repousse à elle seule toutes les créatures maléfiques environnantes. Les bataillons de l’ordre se déplacent dans la vallée tels des murs d’argent inébranlables.

    Rmq : L’organisation et la hiérarchie de ces derniers est semblable au système de hiérarchie féodale des XII et XIII èm siècles en Europe :( Lances de cavalerie, héraldiques aux couleurs vives, code d’honneur strict, …etc…)

    Là où le fantastique dénote sérieusement c’est au niveau du transport des fantassins au coeur de la bataille, en effet celui ci est assuré par d’immenses navires aux voilures dorées dirigés par des mages élémentalistes. Ils sont debout sur les proues de leur embarcation et scandent leur enchantement de bataille dans des tourbillons multicolores d’effluve étherique.

    A la fin du morceau Luern et Akromis se ruent l’un sur l’autre fermement décidés à en découdre, mais … l’action se stoppe ici !

Le narrateur tient alors ce discours :

    "Je sais que grande est votre incompréhension…. Ceci ne ressemble en rien aux récits de la grande bataille de la vallée de Kalugan dont vous avez eu sans doute écho. Laissez moi plutôt vous expliquer comment le destin pris un tout autre court lorsqu’il se pencha sur le sort d’un seul homme… un vaurien… un voleur en fait ! le plus fourbe de tous : Shun dit traîne-la-main".


FLASH BACK

III) AND ONERIA FALLS…

Situation temporelle: l’ancienne réalité, juste après la victoire d’Akromis.

    Le morceau débutera sur une courte narration expliquant qu’après le meurtre de Dworkyn, Akromis brise Galehorn le cor des tempêtes réduisant ainsi les chances de la coalition au néant.

    Les premières notes du morceau symboliseront l’ouverture de l’une des trois brèches dimensionnelles vomissantes de démons. Oh !…. Quelle ironie tragique puisqu’elle s’effectue au cœur même de l’église supérieure de la sainte Oneria et plus précisément juste derrière l’archipape occupé par une messe en l’honneur des combattants partis pour la vallée de Kalugan. :

    L’archipape : « Puisse Dieu, guider nos justes lames droit au cœur des impies et accepter l’ âme de nos vertueux morts en sa gloire…mais soudain un bruit étrange l’interrompt l’archipape ( s’adressant à son assistant à voix basse) : hmm …vous me ferez penser à changer cette maudite cloche Alfred, elle commence à gémir toute seule sans raison !

"… Alfred ?!? … Alfred, vous pourriez me répondre par le sang du…. »

    Son éminence se tut soudainement lorsqu’il s’aperçu qu’à la place de son dévoué serviteur flottait une espèce de vortex rougeoyant et vrombissant de la taille approximative d’une targe. La dernière erreur du Saint homme fut de s’en approcher car de son centre fut projeté avec la force d’un boulet de canon deux petits démons tournoyants qui traversèrent de part en part le ventre adipeux de sa papauté distribuant ainsi aux fidèles de l’église des échantillons gratuits de sa boyasse.

    Il s’en suit une panique justifiée dans tout l’édifice pendant laquelle les deux résurgences chaotiques revinrent en sifflant leur joie vers le vortex. Une fois arrivées, elles tirèrent toutes deux d’un côté sur la brèche dimensionnelle de façon à l’étirer au maximum sur la largeur de l’église. Ce fut alors un flot de démons hurlants qui jaillit de l’abîme .

    La suite du morceau sera consacrée à la bataille au sein même d’Oneria entre la milice de la ville et la horde démoniaque d’où l’alternance de riffs épiques et sombres qui le ponctueront. (cela représentera à merveille les derniers soubresauts de la Sainte cité face à l’envahisseur infernal.

    A la fin du morceau Oneria est aux main des démons qui savourent comme il se doit leur victoire : destructions, viols et tortures d’où le riff final très « cannibal corpse »

    En ce qui concerne les dernières forces d’Oneria, elles battent en retraite vers la forêt des soupirs profitant de son étrange et permanente obscurité pour s’y cacher et pleurer dignement leur défaite.

    Rmq : Alfred est mort dans les souffrances les plus atroces : il fut aspiré tout entier par le vortex naissant lorsque celui-ci n’avait qu’un diamètre très légèrement supérieur à celui d’une orange.

IV) THE VENDORIAN REBELLION

Situation temporelle: ancienne réalité, juste après la chute d’Oneria

    Ce morceau rendra hommage aux efforts de tout le Sud du continent pour résister à l’empire Arkonien et ses démons innombrables. En effet tous les espoirs se tournent vers Vendor la cité la plus apte à enrailler l’inexorable progression du chaos. Cité au passé lourd, elle fut la jumelle d’ Oneria et cela lui valu le pire sous le règne du tyrannique Alfheim V. Aujourd’hui elle est la seule du continent à ne pas baisser les bras et une fois la nouvelle de la chute de la Sainte cité annoncée elle a aussitôt mobilisé toute son armée pour intervenir dans l’espoir fou de reconquérir la plus ancienne des cités du continent : la grande Oneria.

1) La bataille de la forêt des soupirs

    Aussitôt après la nouvelle de la chute d’Oneria, Vendor envoya une délégation de ses meilleurs guerriers dirigés par Sir Léandre, le plus preux des chevaliers de sa cour dans le but d’aider les dernières forces Onrienne à fuir leurs fortifications . Finalement ils ne purent qu’aider La reine Ortance , la souveraine de la Sainte cité, à gagner la forêt des soupirs dans l’espoir d’y semer la cohorte de créatures maléfiques lancée à leur poursuite. Mais rapidement les humains furent encerclés par les démons dans une clairière perdue au beau milieu de la forêt la plus sombre du continent…

    Alors qu’ils pensèrent ne plus qu’avoir à faire leurs prières. Le destin frappa et le chaos ambiant de ce plan de réalité joua contre son propre camp : la sublimation des phénomènes magiques et occultes engendrée par le basculement dans le « tout chaos » réveilla en la forêt l’esprit de haine et de rancœur d’Ordana qui sommeillait depuis longtemps en ces lieux. Les arbres devinrent alors les mains vengeresses de la fille d’Ermes Pahris et le vent entre les feuilles devint sa voix.

    Racines et branches écartelèrent les démons pendant que la forêt entière semblait hurler sa rage par le biais d’une bise violente. Ainsi Ordana prit sa revanche sur l’empire Arkonien. Après cette incroyable exécution , elle se matérialisa au milieu de la clairière sur une vielle souche d’arbre centenaire. Tous furent éblouis par sa beauté. Elle leur promit de contrer toute incursion Arkonienne venue de l’Ironique pour permettre l’élaboration d’une rébellion au Sud-ouest du continent. Effectivement, à partir de ce moment Vendor n’eut plus qu’à s’occuper du front Est dans une relative tranquillité. La cité jumelle d’Oneria parvint ainsi à maintenir un statut quo avec les forces démoniaques durant près de trois années de lutte acharnée. ( On raconte qu’Akromis exécuta plus d’une vingtaine de messagers revenus à lui avec des nouvelles insatisfaisantes de Vendor )

    Mais pendant ces trois années le reste du continent tomba sous les assauts démoniaques:

En premier lieu, …

2) Le siège de Sog-Fronera Nord ou la bataille du monstre de pierre

    l’Empereur aidé par les créatures issues de la Tragique s’engagea dans un long sièges. Il dura 7 mois à cause des forces elfiques qui se joignirent aux guerriers Sog-froneriens et leur apportèrent vivres et artilleries par la forêt pendant plusieurs mois. Mais se soutien ne fut plus possible lorsqu’ Elorën fut attaquée par les elfes noirs survivants du siège de Lordan allié aux trolls venus des étendues glacées du nord juste pour l’occasion. Alors ce fut la débandade du coté Sog-fronerien : lorsqu’ Akromis réussit à imposer son autorité aux nouveaux arrivants de l’enfer ( et ce fut la tâche la plus difficile de l’empereur dans cette histoire ), il ordonna à ses vils sujets de souiller de toutes les façons possibles la rivière qui traverse la cité ( jet de cadavres, vomis acides, déjections purulentes etc…). Un tiers des citadins de Sog-Fronera fut décimé par un terrible fléau épidémique. Ainsi, malgré ses impressionnantes fortifications, la cité fut considérablement affaiblie et elle finit par céder lorsque Varaderaak, démoniste et conseiller millitaire de l’Empereur conjura un immense golem de pierre pour saccager le rempart ouest de la cité. Alors Sog-Fronera Nord tomba rapidement…

…dans le même temps :

3)Le siège de Sog-Fronera Sud ou la bataille du Prince déchu

    Ce siège fut moins long mais la victoire de l’empire moins éclatante aussi car cette bataille engendra la consécration d’un rival potentiel à l’Empereur, un démon machiavélique et charismatique se faisant appeler le Prince Pourpre. Tout droit sorti de la Prévisible au même titre que beaucoup d’autres créatures, il s’imposa vite comme « Dominant » puis il entraîna ceux qui lui furent fidèles devant les portes de Genelonium. Le Prince déchu promit à ses suivants moult réjouissances à l’intérieur de la cité, et il se trouva alors à la tête d’une armée puissante et déterminée en l’espace de quelques mois. Les premiers assauts de cette grande armée dépourvue d’organisation ne furent pas concluants. En effet les démons aussi bestiaux qu’ils soient ne purent rien contre les volées de flèches, l’huile bouillante et les boules de feu distribuées à tour de bras devant l’enceinte de la cité. L’assaut décisif ne fut donné qu’une fois les portes de la ville ouvertes. Cette mission, le Prince Pourpre se la réserva à un moment où les cieux pourpres étaient suffisamment obscurs. Il parvint, de par son extraordinaire agilité, à atteindre le sommet des remparts de la ville, sautant de créneau en créneau, ses cheveux longs et rouges flottant au vent. Il exécuta bon nombre de gardes dans une discrétion totale à l’aide de ses deux redoutables rapières. Ses traits vaguement elfiques et sa grande souplesse lui donnaient une apparence féline. Il parvint ainsi jusqu'à la herse qu’il fit lever lui même et du pont-levis qu’il abaissa sans aucune aide, si ce n’est celle de ses deux lames affûtées. Alors l’assaut fut donné et les démons prirent la ville petit à petit. On raconte que l’autorité de la ville réussit à fuir par des souterrains et que lorsque les démons s’engouffrèrent à leur tour dans ces gigantesques galeries ils se retrouvèrent bloqués par une lourde dalle de bronze à déclenchement mécanique (de technologie naine assurément). Les démons piégés dans ces souterrains périrent peu de temps après dans l’effondrement des galeries provoqué par des explosifs disséminés tout le long du tunnel (oui, explosifs de manufacture naine, sans aucun doute possible…)

4) Réjouissance et trahison :

 Après leurs sièges respectifs les armées d’Akromis et du Prince Pourpre se réunirent dans les plaines arides au nord de genelonium. Ils y fêtèrent leur victoires comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant ( paraît-il que les cris de joie de certains démons s’entendaient jusqu’aux demeures vendoriennes) . Cependant, au cours de ces réjouissances, Akromis remarqua bien l’influence qu’ avait sur une partie de ses hommes ce nouveau venu qu’on nommait le Prince Pourpre et cela ne lui plut guère. Il demanda alors à Varaderaak de neutraliser ce rival potentiel et c’est ce que ce dernier fit en lançant sur le prince un sortilège terrible qui lui scella les pieds dans un gros bloc de granit. Alors Akromis se railla de lui et il usa des pouvoirs de domination de Val-Necurat pour l’asservir et avec lui ceux qui s’étaient battus à ses côtés à Genelonium. Etrangement son entreprise ne fonctionna que sur les suivants du Prince à défaut de lui même. Orgueilleux, le Prince Pourpre jura qu’il verrait le jour de sa vengeance et il insulta l’Empereur comme personne n’eut jamais osé le faire. Akromis partageant le même trait de caractère que son rival se révéla trop fier pour exécuter de ses propres mains le Prince en pareille position d’infériorité . Il le condamna à mourir lentement en le laissant seul au milieu des plaines arides avec pour seule compagnie les vautours qui sillonnaient les cieux pourpres. L’armée agrandie de l’empereur néo-Arkonien fit route vers l’étape finale avant une victoire définitive et totale : Vendor la cité rebelle

5)Deux années de guerre aux portes de Vendor

L’armée Arkonienne ne pouvait attaquer Vendor que par l’Ouest étant donné l’hostilité de la Forêt des soupirs à son égard. C’est pourquoi la tâche fut très longue pour l’Empereur, toutes les forces vendoriennes étant groupées en un même point géographiquement facile à défendre. De plus Vendor s’était depuis longtemps préparé à cet assaut en installant des fortifications dotées de rangées de pieux et de tours de guet garnies d’archers un peu partout. Trym Teremon le célèbre mage élémentaliste assisté des membres du cercle éthérique de la cour Vendorienne avait aussi enchanté le champ de bataille. Il avait crée une brume très épaisse aux yeux seuls des assaillants car toute l’armée Vendorienne était équipée de heaumes sur lesquels étaient inscrites les runes permettant de s’en affranchir. Cornelio Astramo avait crée un poison très virulent en quantité astronomique et chaque guerrier de la rébellion en aspergeait ses lames et flèches avant de partir à l’assaut. L’armée d’Akromis fut donc totalement dépassée par cette organisation et elle y laissa un tiers de ses effectifs dans les premiers mois de siège avant qu’elle décida de se retirer pour élaborer une stratégie tout en attendant des renforts. L’Empereur était fou de rage. Voyant son conseiller Varaderaak impuissant face aux enchantements de Trym Teremon, Akromis menaça de le faire écorcher vif s’il ne trouvait pas une contre attaque efficace. Le démoniste décida alors de conjurer un gigantesque essaim de frelons à la piqûre mortelle et de les envoyer sur les rebelles. Mais peu de chance pour lui, les insectes se ruèrent sur les démons et les pertes dans les rangs Arkoniens furent sévères. ( sur ce point, il paraîtrait qu’une mystérieuse femme à la beauté divine et aux cheveux d’or survint peu avant le moment de l’attaque des frelons et souffla dans une bien étrange flûte… ce serait à ce moment que Varaderaak perdit le contrôle de sa conjuration… mais tout cela n’est peut être qu’une rumeur… ). Varaderaak fut écorché vif du visage jusqu’au bras droit sous les ordres de l’Empereur. Mais celui-ci survit à ses blessures à l’aide de drogues et de sortilèges et décida de se lancer dans l’invocation de l’un des huit (NDLR : les huit ducs du chaos ). Pendant ce temps Akromis attendit patiemment les nouveaux arrivants de l’enfer pour grossir ses rangs. La première année de siège s’acheva donc sur un statut quo car la rébellion ne parvint pas malgré deux tentatives à repousser l’empire.

Un jour de l’an III Akromis décida de porter l’assaut décisif, ses effectifs devaient être bien 5 fois supérieurs à ceux des rebelles et les hommes sous les ordres de sa longue lame noire avaient construit 4 gigantesques trébuchets face aux portes de Vendor. Ainsi pendant que le surnombre démoniaque remportait peu à peu sur les rebelles malgré l’ enchantement de brume, les machines de guerres Arkoniennes défonçaient peu à peu les remparts de la ville. Puis un jour la chute de Vendor fut scellée car Dron Obveld un haut commandant rebelle cru voir un enfant pleurant perdu sur le champ de bataille. Il s’y jeta héroïquement pour le sauver. Il parvint moyennant une grave blessure a le ramener en sûreté dans l’enceinte de la cité. Malheureusement Dron ne venait que d’introduire le cheval de Troyes de Varaderaak, le focus de sa terrible invocation : l’avatar de l’un des huit. Les rebelles n’associèrent même pas l’arrivée de l’enfant et la terrible peste bubonique qui se déclara peu après dans la ville, elle décima les 2/3 des vendoriens sur à peine trois mois. Akromis ne sut même pas que son ancien conseiller était à l’origine de ce coup du sort mais il en profita et décida d’entrer dans la ville affaiblie pour tout y massacrer…

V)BEYOND THE SEA OF CINDERS

Situation temporelle: l’ancienne réalité, An III du calendrier Arkonien

Lieu : le port de Vendor et la mer des cendres

    Pour la rébellion Vendorienne il n’y a désormais plus qu’une alternative : la fuite ; mais la fuite vers où ?… ceux qui eurent la chance, ce matin là, d’embarquer sur l’une des deux frégates royales, l’Aube écarlate et l’Ecume d’argent ,ne purent même pas répondre à cette interrogation . Le roi Vendorien, Ilkaren II, sur les conseils de son capitaine et timonier Sail Neelbath décida de mettre les voiles vers le Sud en direction d’îles dont on ne faisait que présumer l’existence. L’espoir était donc maigre du côté de la rébellion, mais malgré tout, ce jour là, tout Vendor s’accordait à penser qu’il valait mieux fuir par les mers la plus dangereuses du globe plutôt que de périr de la main d’un démon dans une rue de leur cité…

    Alors les archers du roi eurent pour ordre de tirer sur les citoyens Vendoriens lorsque ceux-ci essayaient de sauver leur peau en embarquant dans l’une des 2 embarcations. Seule la plus haute noblesse de la cité ainsi que la reine Ortance suivie de sa cour et de quelques personnalités comme Cornélio Astramo eurent le privilège de monter a bord . Cependant un individu plus habile que les autres réussit à embarquer clandestinement au bord de l’Aube écarlate en assommant ce qui lui semblait être un noble et en prenant ses riches étoffes pour s’infiltrer . Cet homme se nommait Shun et répondait au sobriquet de « Traîne-la-main ». c’était un voleur peu scrupuleux qui ne pensait jamais qu’à son propre intérêt. Fourbe , machiavélique et lâche il ne comptait aucun ami digne de ce nom mais ne s’en portait pas plus mal pour autant.

    Les deux navires larguèrent les amarres au moment même où les remparts cédèrent sous le feu des trébuchets de l’empire. Vendor était alors perdu et avec lui tout le reste du continent sombrerait sous l’emprise de l’Empereur Akromis.

    A bord des frégates, personne ne croyait réellement à l’utilité de la fuite et leur moral était déjà au plus bas (surtout pour Ilkaren II qui s’aperçut avec grand désespoir que son propre fils n’était pas à bord et avait mystérieusement disparu au moment d’embarquer) lorsqu’ils s’aperçurent qu’Akromis avait eut le temps d’envoyer une grande escadre de wyrms ( créature gigantesques et volantes au corps reptilien) à leurs trousses.

    Les arbalétriers des deux frégates firent donc feu sur les créatures ailées mais celles-ci répliquèrent en crachant leur salive tellement corrosive qu’elle détériora la quasi totalité de la voilure de l’Ecume d’argent au point que celui ci finit par se faire distancer par l’Aube écarlate. Alors la plupart des wyrms s’en prirent à la plus malchanceuse des deux frégates et les soldats de la rébellion qui luttaient encore sur le pont finirent tous déchiquetés entre leurs serres acérées. Quelques wyrms étaient encore aux trousses de l’Aube écarlate et commencèrent là aussi à s’attaquer aux grandes voiles de la frégate mais Trym-Teremon mage élémentaliste du roi invoqua les salamandres pour enflammer les ailes des créatures volantes et les sylphes pour souffler dans les voiles de leur navire et ainsi gagner de la distance. De plus tout l’équipage s’activa au combat ( sauf peut-être un, qui préféra la tranquillité de la cale du navire à ce moment précis…)De plus les arbalétriers vendoriens redoublèrent d’efforts et d’adresse et c’est ainsi que l’Aube écarlate réussit à se débarrasser de ses poursuivants.

    Le capitaine Neelbath essaya désespérément de convaincre le roi mais celui ci ne voulut pas abandonner l’équipage de l’Ecume d’argent qui comptait parmi lui son frère ainsi que la reine Ortance ( il ne pu se résoudre à oublier son frère en plus de son propre fils) et il obligea l’Aube écarlate à se diriger vers l’épave de l’infortuné navire en dépit du courant très dangereux qui semblait le conduire droit vers la Mer des cendres… là où les flammes dansent et chantent sur les flots.

    L’Ecume d’argent et son défunt équipage ne furent jamais rejoints car les courants s’accentuèrent brusquement et attirèrent l’Aube écarlate au beau milieu du brasier flottant…

VI) WHERE ALL THINGS EQUALIZE.

Situation temporelle: l’ancienne réalité

Lieu : Lanetorn, une cité d’un autre plan d’existence.

    Tout l’équipage de l’Aube écarlate se réveilla au même instant à l’endroit où ils s’étaient cramponnés pour y vivre leur dernier instant. Le ciel au dessus d’eux n’était plus rouge mais d’un violet profond . aucun astre ne venait troubler ce rideau d’une parfaite homogénéité . l’Aube écarlate flottait à une dizaine de mètres d’un sol de dalles de marbre aux motifs compliqués et symétriques. Autour du navire suspendu dans les airs se tenait une cité d’une beauté époustouflante entièrement faite de cette même sorte de marbre qui compose le sol . Ces architectures étaient à la fois fantasques et logiques, à la fois folles et sages, à la fois sinueuses et droites.

    Tous ressentirent le bien-être que diffuse le lieu . Ils furent accueillis par une cour et son roi vêtu de très belles étoffes. Ce dernier se présenta d’une voix apaisante : il répondait au nom de Dolen et sa cité se nommait Lanetorn, ce qui signifie dans leur langage propre « là où toute chose s’équilibre ». il ordonna à ses hommes de fournir des chambres et des soins à ses hôtes avant de répondre à toutes les questions de l’équipage.

    Shun toujours dans ses apparats de noble fut emmené avec le roi et tous ses suivants dans une grande salle d’ un palais somptueux, ils furent soignés et purent se reposer . Cependant, Ilkaren II n’arrivant pas à dormir remarqua soudain les vêtements de son fils sur un individu dont il n’avait pas de souvenir, alors il comprit... Sa rage explosa

    Et il le menaça de son épée sur la gorge : « Qui es tu ?!… où est mon fils… réponds maudit ! »

    Shun réveillé de la sorte tenait bien entendu un langage incohérent et s’il ne put avouer qu’il avait assommé son fils et qu’il l’avait laissé sur le port à Vendor il fit comprendre bien plus au roi. Alors celui-ci, vert de rage, ordonna à ses hommes de le fouetter jusqu'à la mort et sur le champ. Les gardes s’exécutèrent mais à la suite des cris et des clameurs d’innocence, Dolen surgit dans la salle et interrompit la torture. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il vit un étrange signe tatoué sur l’épaule de Shun : une sorte de balance à l’équilibre.

    Alors Dolen comprit qu’il était celui dont on lui avait annoncé la venue. Il calma le souverain vendorien et lui expliqua : « Lanetorn et un havre d’équilibre et de paix depuis des millénaires. Cette cité est connue sous bien des noms différents. Beaucoup la cherchent et peu la trouvent mais une fois entré, personne n’a envie de la quitter car elle est unique. Toutefois notre guide que nous vénérons nous a prévenu qu’un jour quelqu’un viendrait et repartirait pour exporter la tranquillité et l’équilibre qui règnent ici. Cet homme porterait la marque de la balance cosmique et serait le sauveur de son monde… cet homme est l’élu votre majesté » dit Dolen d’une voix ferme et douce à la fois, en montrant du doigt Traîne-la-main.

« Impossible !! ce maraud, cet assassin… ce bandit !!! » s’exclama IlKaren II.

«Oh là ! un peu de respect avec le sauveur, votre majesté … » lança Shun d’un air amusé en ré-enfilant douloureusement sa chemise.

« Vous partirez bientôt rejoindre votre plan… ou votre monde si vous préférez » dit Dolen « … mais avant il vous faut vous entretenir avec notre guide il vous expliquera votre mission. Vous vous nommez? »

« Shun… Shun Traîne-la-main » répondit fièrement le voleur.

    Les hommes de Dolen conduisirent Shun dans un sanctuaire magnifique et richement décoré où trônait une jeune femme aux cheveux longs et blond à la beauté incommensurable. Le voleur en eut des bouffés de chaleur rien qu’a sa vision. Tout en elle semblait simple et naturel, son charisme était aussi indéfinissable qu’indéniable. Elle portait la marque de la balance cosmique sur le front :

« Je suis Elian Eldoreth, et je t’attendais Shun … »

    Traîne-la-main déglutit bruyament.

    Elle lui expliqua qu’il était le seul à pouvoir contrecarrer l’Empereur Akromis et pour cela qu’ il lui faudrait remonter le temps, revenir à l’époque de la bataille de Kalugan pour sauver Dworkyn et obliger Akromis à souffler dans le cor des tempêtes et ainsi accomplir la prophétie des anciens . Le seul moyen d’y parvenir serait pour l’élu de pauser ses mains sur l’orbe de Koronoth qui repose en la toute nouvelle forteresse volante de l’Empereur : La citadelle des escadres wyrms. En effet Akromis sur les conseils d’un des huit ducs de l’entropie, la garde précautionneusement car conscient qu’il s‘agit du dernier espoir de la loi face au chaos. Elian Eldoreth expliqua aussi à tous qu’à Lanetorn le temps s’écoule beaucoup plus lentement que sur le plan d’où l’équipage de l’Aube écarlate vient :

« Si a peine quelques heure semblent avoir passé depuis votre arrivée, onze années se sont déjà écoulées depuis votre fuite de Vendor. Le temps presse donc car bientôt votre monde va basculer entièrement et définitivement dans le chaos provoquant alors un trouble cosmique irréversible. Heureusement l’Empereur Akromis perd du temps en ce moment car il est en lutte avec d’autres rejetons de l’enfer, vous le découvrirez à votre retour sur le continent…."

Bon courage Shun … Vous êtes notre seul espoir car seul l’élu peut résister au terrible pouvoir de l’orbe de Koronoth. » rajouta Elian Eldoreth

S : « Tout cela est bien intéressant, ma beauté mais…. » Shun prit un sourire narquois « puisque je suis l’élu j’exige qu’on me rapporte l’orbe ici, alors peut être m’en servirai- je pour vous faire plaisir, princesse … »

« cesser de blasphémer, jeune naïf, vous parlez à l’avatar de la balance cosmique en personne » lâcha Dolen d’un ton ferme

« la chose n’est pas possible Shun tu es le seul à pouvoir ne serait-ce que toucher l’orbe » précisa Elian Eldoreth

« Alors allez au diable, je préfère me reposer ici en tant qu’élu suprême et laisser pourrir le sale monde d’où je viens ! » hurla le voleur en gesticulant.

Mais soudain Cornelio Astramo surgit derrière Traîne-la-main et lui enfonça subrepticement une toute petite aiguille dans la nuque.

« Dougoudougouuuuuuu …Voilà ! » dit le vieil alchimiste, exubérant comme a son habitude, « Maintenant tu devras me suivre jusqu'à l’orbe sinon je ne te donnerai jamais l’antidote du poison lent que je viens de t’inoculer petit malin ! Hi Hi Hiiii ! »

Shun hurla de rage…


VII) ODYSSEY THROUGH THE PURPLE FIRMAMENT

Situation Temporelle: l’ancienne réalité, An XVII du calendrier Arkonien

Lieu : les cieux pourpres du continent

    Shun se réveilla en position inconfortable les mains liées et les cheveux au vent, le paysage défilant à une vitesse hallucinante autour de lui. Puis il s’aperçut qu’il se trouvait à une hauteur vertigineuse du sol et qu’il était à dos de griffon ( grande créature au corps de lion dotée d’une tête et des ailes d’un aigle ). Cornelio Astramo était juste derrière lui , sa barbe blanche toute ébouriffée, il ne cessait de gesticuler et de lever ses maigres bras au ciel en hurlant des adjectifs tels que « magnifique » « formidable » et « grandiose ! » sans parler de ses abominables syllabe « Dou » et « Gou » qu’il déclinait de toutes les manières possible et à tout instant.

    Les deux hommes traversaient à présent les cieux pourpres au dessus de la mer des cendres. Ils avaient tous deux le souvenir de ce qui s’était passé à Lanetorn mais bizarrement cela s’apparentait presque plus à un rêve dans leur esprit. Bientôt ils gagnèrent les terres, en dessous d’eux les ruines de Sog-Fronera Sud n’étaient plus mais à la place des constructions étranges de pierres noires recouvraient ce site, des arches bancales et hérissées, des ponts tordus, des toits très pointus érigés vers le ciel. L’horrible population qui y vivait mélange hétéroclite de démons, d’hommes, de morts vivants semblait s’affairer à une sorte de mobilisation guerrière. Puis ils arrivèrent, quelque temps après, en vue des Ecailles du dragon elles semblait avoir été le siège d’ une longue guerre tant les cadavres divers jonchaient le sol ainsi que des cratères immenses, preuves de sortilèges, de combats dévastateurs.

    Mais soudain, surgis de nul part, trois gigantesques wyrms chargèrent sur eux. La première se vit exploser le crâne par un coup de bec féroce du griffon mais les deux suivantes attaquèrent de concert et déchiquetèrent l’aile droite de la créature. Alors ce fut la chute, Shun se cramponna de toutes ses forces au plumage de sa monture. Il vit à cet instant précis toute sa vie de malfrat défiler à ses yeux. Puis il remarqua au loin en direction du nord, alors que le sol se rapprochait inexorablement, un gigantesque rocher ou plutôt une montagne taillée en forme de ruche géante, suspendue dans les airs grâce à une véritable armada de wyrms. Ce rocher était sculpté à certains endroits comme une véritable forteresse. Notre voleur ainsi que son compagnon alchimiste comprirent alors qu’ils se trouvaient face à la Citadelle des Escadres wyrm, nouvelle résidence fortifiée et mobile de l’empereur Arkonien. Ce fut la dernière vision que les deux hommes eurent avant de cogner la planète.

    Lorsqu’ils reprirent leurs esprits ils se trouvaient aux pieds d’un soldat humain Arkonien qui sans dire mot les enchaîna à la queue d’une longue file d’esclaves en direction de la citadelle volante. Shun comprit vite en discutant avec un gros nain joufflu du nom de Guilmo Poil-de-panse enchaîné à ses côtés qu’il était emmené pour travailler dans la citadelle des escadres wyrms comme mineur jusqu’au dernier de ses jours.

    Ce que Guilmo apprit également a Shun. :

    Durant toutes ces années et depuis le départ des frégates vendoriennes, le continent a connu de nombreux conflits car le trône Arkonien fut disputé férocement. Dès la victoire de l’Empereur un complot se mit en place contre lui. A l’origine de celui-ci deux personnages unis dans leur haine pour Akromis : Varadaark l’écorché et celui que l’on nomme le Prince Pourpre ( en quelque sorte l’union d’une victime et de son ancien bourreau). Oui, ce dernier n’a pas laissé sa peau dans les plaines arides, et même s’il n’est pas très loquace sur ce point, il a quand même expliqué à Varadaark qu’une étrange et ravissante femme à la chevelure blonde est venue un jour embrasser le granit qui scellait ses pieds et qu’il s’est effrité instantanément. Puis elle disparut après avoir glissé à l’oreille du Prince les mots suivants : « Venge-toi. »

    Alors, d’abord dans l’ombre, puis ouvertement les deux hommes s’opposèrent à l’Empereur, Varadaark usant de son occulte savoir pour soustraire les nouveaux démons arrivants sur le continent à l’autorité d’Akromis et le Prince Pourpre ralliant à grands coups de rapière les plus fortes tête à sa cause. Au fil des années ils créèrent à eux deux une armée capable de renverser l’Empereur. L’affrontement eut lieu, il y a 2 ans, non loin des collines des Ecailles du dragon. Pendant que les deux grandes armées démoniaques se massacraient, on raconte que le Prince Pourpre se retrouva face à face avec Akromis, l’empereur vieillissant maintenant doté d’une longue barbe noire :

AKROMIS : « j’aurais dû te couper en deux quand j’en avais l’occasion vermine ! »

P.P : « oui, il y a douze ans tu aurais pu le faire… maintenant il est beaucoup trop tard ! »

A : « c’est ce qu’on va voir avorton »

Val-Necurat fusa, mais elle fut stoppée net par deux rapière aiguisées comme des rasoirs.

P.P : « tu te fais vieux désormais, je suis sûr que tu ne vaux plus rien sans ta maudite lame… d’ailleurs ne sens-tu pas tes articulations s’ankyloser avec l’âge ? »

Akromis ne parvint soudainement plus à bouger sauf au prix qu’une douleur vive qui le fit hurler.

P.P : « Ah Ah !… je te présente Varaderaak, il t’aime très fort lui aussi”

La silhouette affreuse et décharnée du nécromant apparut et, aux yeux de l’Empereur, tous les autres guerriers du champ de bataille semblèrent disparaître a cet instant.

A : « Maudit sorcier ! arrête tout de suite cela ou je… »

V (d’une voix horrible et écoeurante) : « Tu n’es plus en mesure de faire quoique ce soit, Empereur de rien. »

A : « crève ! »

V : « tu n’étais déjà rien sans moi quand j’étais à tes côtés. »

A : « sornettes ! je suis le Messie, pauvre rat, tu n’es qu’un pion qui m’a fait gagner un peu de temps à Sog-Fronera et m’en a fait perdre beaucoup à Vendor ! »

V : « Je t’ai donné Vendor imbécile ! »

A : « C’est à ton Empereur que tu parles ainsi ! crois moi il y a longtemps, un sorcier comme toi se croyait lui aussi important à mes côtés et il l’a regretté vivement lorsque sa tête à quitté son corps »

V : «Ta main pourrait bien quitter le tien… sa majesté Pourpre, je vous en prie… »

    Les deux rapières glissèrent vivement sur la lame noire et tranchèrent net la main paralysée de l’Empereur. Val-Necurat chuta lourdement sur le sol dans un grand fracas métallique étrangement semblable à un râle de douleur.

A (voix beaucoup plus empreinte de haine que de peur): « Tu… tu vas le payer … je te le promets sorcier »

Varaderaak et le Prince Pourpre rirent à gorge déployée.

PP : « et quand comptes-tu te venger ? dans une autre vie peut-être ?!?! »

A : « non…non …maintenant en ce qui te concerne bouffon ! »

Val-Necurat fit violemment un tour sur elle-même et faucha le Prince au niveau des pieds qui s’effondra privé de ses membres inférieurs une fois de plus.( cette fois ci définitivement.) puis la lame maudite se dressa verticalement et avança lentement en lévitation vers le sorcier apeuré.

A : « regarde la bien Varaderaak car il y a bien longtemps que nous ne faisons plus qu’une elle et moi… »

V : « Impossible ! »

    Un sifflement d’air et les mains du sorcier tombèrent au sol. Le maléfice jeté à l’Empereur disparut. Akromis cracha au visage des deux mutilés avant de se jeter dans la bataille comme une furie. Val-Necurat en main gauche il remporta presque à lui seul la bataille des Ecailles du dragon.

    Depuis cette victoire Akromis règna sans conteste et entreprit la création de sa forteresse volante.

    Guilmo précisa à Shun qu’il existait encore un lieu non soumis à l’Empereur car inconnu de lui mais le nain ne voulut rien dévoiler à un personnage tel que Traîne-la-main. Cornelio Astramo qui avait lui aussi tout entendu du récit de Guilmo, comprit bien que si ce fameux endroit venait à tomber ; le grand trouble cosmique se produirait conformément à ce qu’avait expliqué Elian Eldoreth.


VIII) THE WYVERN SQUADRONS CITADEL

Situation Temporelle: ancienne réalité, An XVII du calendrier néo-Arkonien.

Lieu : la file d’esclaves enchaînés et dirigée par un horrible démon trapu et ailé à la démarche lourde et lente.

Rmq (assez stupide,mais bon !) : ses petites ailes sont tellement musclées qu’elles permettent au monstre de voler suffisamment haut pour atteindre la citadelle même si pendant son vol une bonne cinquantaine d’esclaves enchainés gémit de douleur derrière lui .

    Shun après le récit de Guilmo eut soudainement une idée. Il se mit a chanter à tue-tête une chanson niaise d’une voix horriblement fausse. Un garde Arkonien survint alors et lui flanqua un gros coup de pied dans le ventre « la ferme raclure de caniveau ». Shun se cramponna alors à sa jambe et l’implora d’une voix ridicule. « ne me tué pas monsieur le garde, ne me faite pas de mal …Bouhou …hou … »

« lâche-moi, vomi de troll » lui lança le garde « tu n’en vaut vraiment pas la peine bouzeux » puis il le repoussa violemment de sa botte avant de s’éloigner sur sa monture.

Guilmo regarda Shun d’un air perplexe :

G : « ça t’arrive souvent des crises de folie dans ce genre ? »

Shun sourit fièrement. Entre ses dents Traine-la-main fit cliqueter le jeu de clefs du garde en les montrant au nain

S : « Désolé je vais devoir te laisser là le nain ! le vent m’appelle ! »

G : « très fort ! … Hé ! … délivre-moi s’il te plait je serai discret, promis ! »

S : « bon… d’accord, mais passe les clefs tout de suite après à l’alchimiste à ta droite… et à personne d’autre, bougre de nain ! je t’ai à l’œil ! »

C .A : « que faites-vous Shun ! nous sommes tout droit conduis où nous voulons aller ! »

S : « changement de programme : je nous délivre, vous me donnez l’antidote, on se taille avec le nain dans son pays magique, et on y coule des jours heureux loin de cette citadelle à la con ! »

C.A : « Ne faites pas ça ! »

    Shun après s’être délivré passa les clefs discrètement à Guilmo qui s’en servit mais, maladroit et rustre, il cassa la clef dans la serrure en la déverrouillant.

G : « Oups ! »

S : « Stupide créature sans cervelle ! boule de pus ! gros nain de merde ! »

    Shun tapa violemment à trois reprises sur le haut du crâne de Guilmo. Seulement, Cette attitude violente et spontannée du voleur attira l’attention d’un garde qui réalisa instantanément qu’ils avaient tous deux les mains libres.

« Hé ! vous deux là bas ! »

    Aussitôt, Guilmo pris la poudre d’escampette. Shun resta stupide face à Cornelio pendant deux bonnes secondes puis il décida de suivre le nain tout en lâchant une flopée d’insultes des bas-fonds vendoriens.

    Les deux compagnons de fortune disparurent dans la broussaille des collines. Ils parvinrent a échapper à leurs poursuivants au prix d’une grande fatigue. Guilmo connaissait les environs et il conduisit Shun jusqu'à un l’entrée d’un tunnel dissimulée dans le flanc d’une colline plus escarpée que les autres. Ils s’y engagèrent et après un long dédalle de galeries souterraines ils débouchèrent dans la fameuse cité secrète du peuple nain. Dés leur arrivée ils décelèrent une agitation évidente dans les rues. En effet, au milieu d’une vaste place, Virik Ier , ancien souverain de Genelonium était là, aux côtés de Pépin-de-pomme, souverain actuel du peuple nain. Il y tenait un discours devant une grande foule amassée autour d’eux. Shun et guilmo s’y mélèrent.

    C’était à propos d’un certain Poil-de-panse capturé depuis peu par les Arkonien qui serait en connaissance d’un lourd secret : l’emplacement de l’entrée de leur cité nommée Acteloon .Guilmo était aux anges de savoir que sa disparition inquiétait autant les autorités de la ville. Après quelques temps, il finit par s’avancé devant Pépin-de-pomme une petite flûte a la bouche. La foule fit en cœur un « oh ! » de surprise. Le gros nain joua moyennant une demi douzaine de fausses notes un petit air joyeux qu’il travaillait depuis dèja plusieurs mois. « je suis de retour » lâcha t’il finalement avec un sourire aux lèvres.

    « mais où étais-tu donc passé bougre de Guilmo ! » dit Pépin-de-pomme se débouchant les oreilles après cette épreuve auditive difficile…

    Alors Poil-de-panse lui raconta tout et lui présenta Shun. Ce dernier durant tout le récit ne fit que soupirer de désespoir a l’évocation de tant de mauvais souvenir. Alors Pépin-de-pomme lui demanda ce qu’il pouvait faire pour lui en remerciement du sauvetage de Guilmo ( et dans une certaine mesure de tout Acteloon étant donné que peu croyaient en la capacité de Poil-de-panse à endurer l’interrogatoire et les tortures arkoniennes ). Alors Traine-la-main répondit simplement qu’il aurait besoin d’aide pour aller délivrer un ami sans lequel il ne pourrait continuer à vivre, un ami capturé à la citadelle des escadres wyrms !

***

    L’empereur, en plus de recevoir des esclaves pour achever la construction de sa forteresse, aimait aussi faire venir des provinces qui lui sont soumises des filles et des musiciens pour son bon amusement.

    Ce jour là, il reçut parmi tant d’autres, une certaine Freyda des îles lointaines accompagnée d’un trio musical de petits-gens typés orientaux. Freyda dansa devant Akromis sur un air rythmé quoique faux de temps à autre (à cause semble t-il du plus gros des trois troubadours qui arborait une toison impressionnante de poils drus au niveau du ventre). Akromis se grattant la barbe de son unique main n’arrivait pas vraiment à analyser ce qui lui semblait bizarre chez cette danseuse. L’Empereur finit par s’approcher de Freyda par curiosité mais en un éclair il se retrouva avec une dague sous la gorge. La danseuse hauta son voile et il apparu les visages maquillés de Shun. Au même moment, les trois musiciens laissèrent tombé leur instruments au profit d’arbalètes (qu’ils avaient dissimulées dans leur pantalon bouffant) et tinrent les gardes impériaux en joug. Il soulevèrent également leur espèces de turban et dévoilèrent leur trois visages nains. Traîne-la-main aurait préféré ne pas avoir recourt a cette tactique désespéré. Il aurait souhaité s’éclipser discrètement après la danse dans la forteresse a la recherche de Cornelio mais il avait cru déceler en l’œil d’Akromis la compréhension de la supercherie. Désormais Shun était en pleine improvisation. Akromis s’interrogeait intérieurement : comment ce faisait-il que Val-Necurat refusait obstinément de venir goûter à la cervelle ce pauvre inconscient. L’Empereur, en recherche intérieur de réponse, pivota la tête vers le côté gauche de son trône là où il avait l’habitude de poser son arme démoniaque. Ce qu’il y vit ne l’éclaira pas d’avantage : Une femme blonde et surnaturellement belle, vêtu d’un seul voile blanc transparent, était là, sur son trône et inspectait minutieusement Val-Necurat sourire aux lèvres.

S : « Je ne suis pas sans savoir que sa majesté séquestre quelque part en sa demeure l’éminent alchimiste Cornelio Astramo. Je veux repartir avec cet homme maintenant où sinon… »

Shun resserra sa dague sur la gorge de l’Empereur.

A : « pauvre fou ! tu ne sais pas ce que je … »

Le voleur exerça une pression beaucoup plus forte sur la carotide d’Akromis.

A : «Hmm…Bon… gardes ! allez me chercher cet homme pour notre stupide et naïf invité ! »

S : « Sage decision…”

GARDE (visiblement très gêné):” justement votre … votre majesté nous voulions vous en toucher mot car… il s’est échappé… il…il à fait fondre ses chaînes avec un liquide étrange puis…puis il a disparu »

S ( A deux doigts de la crise nerveuse): « parbleu ! il a encore choisi son moment ce crétin de… »

    Il ne put terminer sa phrase car ses réflexes de voleur averti furent surpassés par la vivacité démoniaque de l’Empereur qui d’un geste brusque fit voler sa dague.

S : « aïe… »

Akromis saisit la gorge du voleur dans le creux de son bras pour lui broyer les vertèbres mais il en fut empêché par trois traits qui vinrent se planter dans sa chaire.

GUILMO : « taillons-nous Shun ! »

    Ce conseil était bien inutile : Shun avait déjà quitté la salle du trône.

    Guilmo fuit alors et n’osa même pas se retourner lorsqu’ il entendit le cris d’agonie d’un de ses compagnons transpercé par la lance d’un garde impérial. Il se nommait Plym Touffe-de-lune.

    Akromis retira les flèches de sa jambe tout en hurlant ses ordres aux gardes. Il avait dans la main un bout de tissu de la robe que portait Shun. ce bout d ‘étoffe en s’arrachant avait dévoilé la marque de la balance cosmique sur l’épaule de Traîne-la-main. Le plus puissant des Huit l’avait prévenu sur ce point : l’élu doit mourir avant d’arriver a l’Orbe de Koronoth…

***

    Durant ce temps, Cornelio Astramo avait arpenté la citadelle mais sans succès lorsqu’il tomba finalement sur une curieuse salle octogonale faiblement éclairée. Les parois de cette pièce était entièrement fait d’adamantine, la pierre anti-magique qui prive tout sorcier de ses pouvoir. Il y découvrit deux cadavres humains enchaînés aux murs. Il cru mourir de peur lorsqu’il entendit l’un d’eux cracher du sang au sol. Alors, Après une rapide inspection il s’aperçut que les deux charognes était bien vivantes. Ces pauvres avait été tout deux torturés et maintenus en vie pendant plusieurs centaines de jours. L’une d’elle était famélique et tenait beaucoup plus du squelette que de l’homme ( il lui manquait aussi les pieds ). L’autre avait été écorché sur tout le corps et il diffusait à présent une odeur infecte de putréfaction (celui-ci était pourvu de moignons à chacun de ses bras ) . Cornelio se souvint du récit de Guilmo Poil-de-panse et réalisa qu’il se trouvait face à Varaderaak l’écorché et son acolyte le Prince Pourpre. Akromis ne les avaient donc pas tué et savourait lentement sa vengeance.

V :( voix très faible, haletante et entrecoupée de soubresauts) : « qui est tu ?…(hic)… seul l’Empereur d’habitude nous fait la joie d’une visite. »

C.A : « je suis un ennemi de l’Empereur, cela nous rapproche n’est ce pas ?… Hi Hi !… je recherche l’Orbe de Koronoth sais tu où elle se trouve ? »

V : « c’est donc cela que je sentais…(hic)… mes yeux ne voient plus rien mais malgré toute la maudite roche dont sont fait…(hic)… ces murs je sens la présence de cette Orbe…(hic)… Bien puissant sont les artefacts qui ont un pouvoir sur le temps. »

C.A : « si je te délivre sorcier, Hmm…pourra tu me guider jusqu'à elle ? »

V : « si tes vieux os son prêts…(hic)… a supporter l’immondice qui me sert de corps, alors …(hic)… je suis prêt a nuire à l’Empereur avec toi vieillard … »

Malgré l’ambiance morbide régnant dans la pièce l’humour foireux du vielle alchimiste gâteux revint au galop :

C.A : « Dougoudouuuuu !… le prince pourpre a perdu sa langue dirait-on ?… »

V : « tu ne crois pas si bien dire…(hic)… , Akromis est venu la lui manger il y a…(hic)… deux jours… »

    L’alchimiste se calma, délivra le démoniste à l’aide de son acide puissant qui ne le quitte jamais et partit en sa nauséabonde compagnie dans le dédalle de la forteresse.

***

    Traîne-la-main de toute sa vie n‘avait jamais couru aussi vite, Guilmo et Ben Bile-de-Bouc (le troisième nain) le suivaient péniblement affolés par les cliquetis d’armures Arkonienne qui ne cessaient de se rapprocher d’eux. Soudain au détour d’un couloir deux gardes et un démon humanoïde cornu leur bouchèrent le passage. Shun passa outre grâce a un puissant coup de genou dans les partis sensibles d’un des gardes. Guilmo , Inspiré par l’action du voleur mais limité par sa taille se contenta d’y mettre la tête. Quant au pauvre Ben, il fut attrapé par le féroce démon qui le souleva du sol et lui montra ses menaçantes canines. Bile-de-Bouc eut la peur de sa vie mais il pensa soudainement à sa botte secrète : Il ouvrit lui aussi grand la bouche et souffla fort dans les nasaux du démon. La bête cornu fut projetée au sol par la violence olfactive de cette expérience.

    Shun courait, courait encore, mais où aller le mener cette voix si agréable qui lui résonnait dans la tête ? :

LA DOUCE VOIX D’ELIAN ELDORETH: « à gauche Shun… à droite Shun …l’escalier … vite Shun… Cornelio n’est pas loin il a trouvé l’Orbe… » et lorsque le voleur ralentissait un peu ou qu’il disait selon ses termes que l’orbe il « s’en secouait », Elian rajoutait « …tu sais Shun, une fois les mains sur l’orbe nous serons tous les d’eux …seuls, je veux dire… sur les courbes du temps nous voyagerons…l’un contre l’autre… ce sera bien Shun… ».

    Suite à un long escalier en colimaçon ils arrivèrent tout les trois sur l’immense toit de la forteresse où un spectacle sidérant les attendaient . Des centaines de wyrms battaient des ailes à l’unissons dans les cieux pourpres. Le grand Octogone les éclairait d’une lumière blafarde. harnachés de solide câbles, les réptiles volant transportaient leur « ruche ». Le spectacle ne les intéressa cependant qu’un cours moment car bientôt une bonne douzaine de ces créatures piquèrent droit sur eux. Il coururent alors en direction d’une grande tour, elle semblait se dressait seul au milieu du vide céléste.

    Shun et Guilmo parvinrent in-extremis a s’y abriter mais Bile-de-bouc glissa sur un gros excrément de wyrm et chuta. Lorsqu’il voulut se relever il fut happé par les serres puissantes d’une wyrm qui l’emmena haut dans le ciel ou il régala quatre de ces créatures dans un concert de bruit écoeurant.

G : « Ben !… non!”


***

C.A: “ Dougoudoudouuuuuuuu ! l’orbe et splendide dommage que je ne puisse la toucher ! »

L’alchimiste était enduit d’une substance puante plein la barbe, il avait fait au sol la même rencontre que Ben. Il avait aussi laissé choire Varaderaak contre un mur de la pièce lorsqu’il aperçut la splendeur de l’artefact de Koronoth. L’orbe ressemlait à la miniaturisation d’un système planétaire avec les ellipse des trajectoires de ses planètes autour d’une boule de cristal étincelante. Elle était comme recouverte d’une fine pellicule de givre mais cette dernière ne réduisait en rien l’éclat du mystérieux matériau utilisé dans sa conception. L’Orbe reposée sur une petite stalle finement ciselée et ornementée au milieu d’une salle parfaitement ronde et si haute de toit qu’on ne pouvait l’apercevoir.

C.A. « Réfléchissons… avec quelle instrument pourrais-je prendre cette petite merveille… »

Soudain deux individus déboulèrent dans la pièces.

« Ben !…non ! »

C.A : « Guilmo !…Shun ! …dougougouuuuuuu !! … nous sommes sauvé !»

Petit bond de joie ridicule de l’alchimiste ses maigres bras blancs s’agitant vers le ciel.

S : « Donne moi l’antidote Cornelio ! … magne-toi ! »

C.A : « …d’accord tu le mérite … attends… Attends un peu …»

Le vieillards trifouillait longuement dans les gigantesques poches de sa tunique.

C.A : « …Saperlipopette !… il a du tomber dans la grosse chiasse d’oiseau de t’a l’heure ! »

L’alchimiste retroussa sa tunique, laissant apparaître deux frêles mollet tout poilus et il parti comme une flèche a l’extérieur de la tour.

C.A. : « Je reviens ! »

Guilmo pleurait, prostré sur lui même non loin de Varaderaak qui s’efforcer de reprendre une position plus digne contre le mur.

S : « maudite vieille peau décrépie d’Cornelio ! »


Shun agacé, se dirigea vers l’orbe et l’inspecta avec précaution. Il semblait parler a quelqu’un d’invisible :

S : « non, je ne toucherai pas ce bazar avant d’avoir prit l’antidote… …Inutile de discuter!… …non… …pas avant… …Tais-toi sorcière !… »

Lorsque soudain surgit dans la pièce l’Empereur, Il tenait fermement de son bras estropié l’alchimiste par la gorge et dans son unique main il faisait jouer un petit flacon conique de verre. Guilmo se paralysa de peur.

A : « éloigne-toi tout de suit de cette Orbe voleur, et tu auras se qui t’intéresse »

Shun fit la grimace .

S : « l’ antidote d’abord !”

A: “ ne discute pas sinon je jette ce flacon à terre “

S : « fais cela et je saute sur l’Orbe … sans sera fini de ta petite vie de château… …pouf !, plus rien… comme lorsque l’on se réveille trop tôt d’un rêve plaisant avec l’immense déception que procure la réalité»

Akromis poussa un rugissement sépulchrale qui résonna longtemps dans la tour.

C.A : « Bien joué Shun ! dougou… »

CRAQUE ! l’Empereur avait resserré sa prise sur le vieillard et d’un mouvement sec il venait de lui briser la nuque. Le corps de Cornelio Astramo s’effondra lourdement au sol .

S : « l ‘antidote ! dépêche toi démon , je m’impatiente ! »

Akromis, se déplaçait à présent nerveusement autour du voleur, les yeux fixés sur la main de Shun qui menaçait de s’abattre sur l’Orbe a tout moment.

A : « d’accord… tu gagnes mortel »

Mais au moment où Akromis voulut lui jeter le flacon la main puissante de l’Empereur, contre son gré, se resserra inexorablement sur le récipient fragile.

S : « ne fait pas ça ! »

A (semblant lutter de toutes ses forces contre lui même): « qui m’oblige ! … sorcellerie ! »

Puis une voix fantasque, déraillante et très familière aux oreilles de l’Empereur résonna dans la pièce :

« Empereur …(hic)… de rien !!! »

A : « Varaderaak !! »

L’empereur remarqua seulement maintenant la silhouette décharnée du démoniste écorché, debout, appuyer sur le mur, épuisé par le sortilège qu’il était entrain d’exercer contre lui.

A : « NOOON ! »

Sa main se referma puissamment et le flacon se brisa.


V : « AH AH AH AH …de RIENNN !! …AH AH AAAAAHHHH!!…. …ARRRGGGH ! (HIC) »

    La charogne sans vie du démoniste tomba au sol dans un bruit d’écrasement de boyaux et d’os écoeurant.

    Le désir de se venger était la seule raison pour lui de braver la mort, et se désir était a présent assouvi car il avait vu la main de Shun s’abattre sur l’Orbe de Koronoth…

et la suite vous la connaîtrez bientôt...
 

[Print]